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Préhistoire du Cap-vert (Sénégal), 1942
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− | - Quelques pièces historiques du Cap Vert, par | + | 2 |
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− | -Sur la découverte du paléolithique ancien à Dakar, | + | - Quelques pièces historiques du Cap Vert, par P. LAFORGUE, (Bull 1924, p. 728) |
− | par Th. MONOD ( Bull. 1938, p. 518 ) | + | - Sur la découverte du paléolithique ancien à Dakar, par Th. MONOD (Bull. 1938, p. 518) |
− | - Contribution à la préhistoire du Cap Vert, par | + | - Contribution à la préhistoire du Cap Vert, par P. LAFORGUE et R. MAUNY (Bull. 1938, p. 523 - 543.) |
− | + | Et c'est tout... C'est peu, si l'on considère à quel résultat on en est arrivé : à part la découverte du paléolithique ancien à Fann, on ne connait en gros qu'une seule industrie, caractérisée par les demi-lunes et qu'on ne sait où placer. | |
− | Et c'est tout...C'est peu, si l'on considère | + | Pour HUBERT, "on n'a rien signalé d'aussi fruste en Afrique Occidentale" (Bull, 1922, p 389). Pour LAFORGUE et MAUNY, cette industrie est mésolithique et néolithique, et on l'attribue à des guerriers - chasseurs. |
− | à quel résultat on en est arrivé : à part la | + | Très peu de gisement sont connus : |
− | + | Le Champ de Courses de Dakar, cité par Laforgue en 1922, était connu dès avant la guerre de Waterlot (1905) et du Cdt Raynal (1913). Voir Rouch " Sur les Côtes du Sénégal et de la Guinée, Paris, 1925, p. 58 | |
− | connait en gros qu'une seule industrie, caractérisée | + | L' Anse Bernard avait fourni "quelques pièces historiques du Cap Vert" à M. LAFORGUE. Waterlot signale en 1909 dans son rapport les grottes préhistoriques de Thiès. |
− | par les demi-lunes et qu'on ne sait où placer. | + | Le gisement des Mamelles, découvert par M. WATERLOT (3) et qui n'a pas pu être identifié depuis, a fourni des pièces sahariennes (1922). Dès 1909 M. Waterlot pressent que "Rufisque et Pout fourniraient surement d'importantes récoltes archéologiques". |
− | Pour HUBERT, "on n'a rien signalé d'aussi fruste | + | Les dunes, entre Rufisque et Sangalkam ont fourni en 1922 à M. HUBERT, l'industrie à demi lunes sur laquelle est écrit son article. (2) |
− | en Afrique Occidentale" ( Bull | + | Les gisements situé à ouest de Hann étaient connus de M. WATERLOT, (1905 - 1907) ainsi que ceux de Rufisque. C'est là qu'il m'initia en 1938 à la préhistoire africaine (j'en faisais en France depuis 1925 environ en Touraine, mais... de la française) |
− | LAFORGUE et MAUNY, cette industrie est mésolithique et | + | Au cours de 1938 et 1939 j'avais visité les gisements de Hann, de Rufisque, découvert les très riches gisements de Bel-Air (4) (1938), ceux de M'Bao (5) (Pâques 1939), de Sébikotane - Barrage Ponty (Mai 1939), de Tiaroye - Camp - haches polies - et Tiaroye Ko - néolithique récent (octobre 1939), et quelques autres petits gisements sans grande importance. |
− | néolithique, et on l'attribue à des guerriers - chasseurs. | + | |
− | Très peu | + | (2) Le Lt. Desplagnes cite dans son "Plateau Central Nigérien" (1907), p 32, Note 1, les gisement de Rufisque : "Sénégal à N'Diakan, près Rufisque, 6 à 7 km N.E" (sans doute N'Diago actuel) |
− | Le Champ de Courses de Dakar, cité par Laforgue | + | |
− | en 1922, était connu dès avant la guerre | + | (3) M. Waterlot a été affecté à l'imprimerie de Gorée du 31-12-1904 au 16-3-1907 - Il n'a pas été affecté à Dakar depuis. Mais il y est revenu en mission en 1938 ; c'est alors que nous fîmes connaissance- et qu'il me fit visiter les gisements de Hann et de la bande Rufisque-Keur Diailo - Mort le 1-7-1939 |
− | + | ||
− | L' Anse Bernard avait fourni "quelques pièces historiques | + | (5) Inexacte. M. Waterlot le connaissait déjà. (voir l'article de M. Vaufrey de 1946, p 23) |
− | du Cap Vert" à M. LAFORGUE. | ||
− | Waterlot signale en 1909 dans son rapport les grottes préhistoriques de Thiès. | ||
− | Le gisement des | ||
− | M. WATERLOT (3) et qui n'a pas pu être identifié | ||
− | a fourni des pièces sahariennes (1922). Dès 1909 M. Waterlot pressent | ||
− | que "Rufisque et | ||
− | Les dunes, entre Rufisque et Sangalkam ont | ||
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− | lunes sur laquelle est écrit son article. (2) | ||
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− | connus de M. WATERLOT, (1905 | ||
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− | africaine (j'en faisais en France depuis 1925 environ | ||
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− | Au cours de 1938 et 1939 j'avais visité les | ||
− | gisements de Hann, de Rufisque, découvert les très | ||
− | riches gisements de Bel-Air (4) (1938), ceux de M'Bao (5) | ||
− | (Pâques 1939), de Sébikotane - Barrage Ponty (Mai 1939), | ||
− | de Tiaroye - Camp - haches polies - et Tiaroye Ko - néolithique | ||
− | récent ( octobre 1939 ), et quelques autres petits | ||
− | gisements sans grande importance. | ||
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(4) Lors de la découverte du rapport Waterlot, qui se trouvait dans les archives du Personnel, par mes soins, le 7-10-1942, je me suis aperçu qu'il les connaissait déjà. (B) | (4) Lors de la découverte du rapport Waterlot, qui se trouvait dans les archives du Personnel, par mes soins, le 7-10-1942, je me suis aperçu qu'il les connaissait déjà. (B) |