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Notes manuscrites sur l'hypogée des Dunes à Poitiers 03
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Révision :
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− | la seconde devait être réservée à quelques personnes choisies [1], si l'on en juge du moins par ses faibles dimensions ; la troisième se trouvait séparée de la précédentes par une portes et contenait un escalier dont les marches étaient abritées des intempéries des saisons par une toiture ; la quatrième enfin possédait à ciel ouvert les premières marches de l'escalier aux extrémités desquelles se voyaient la banquettes en pierre en maçonnerie où | + | la seconde devait être réservée à quelques personnes choisies [1], si l'on en juge du moins par ses faibles dimensions ; la troisième se trouvait séparée de la précédentes par une portes et contenait un escalier dont les marches étaient abritées des intempéries des saisons par une toiture ; la quatrième enfin possédait à ciel ouvert les premières marches de l'escalier aux extrémités desquelles se voyaient la banquettes en pierre et en maçonnerie où pouvaient s'asseoir quelques personnes. Les divisions et leurs attributions n'ont été, je crois, constatées jusqu'ici dans aucun autre, c'est ce semble leur donner un intérêt vraiment spécial ; nous y reviendrons du reste à son lieu et place. |
+ | Il est encore quelques autres particularités qui frappent l'attention dans notre monument et sur lesquelles il nous faut insister ; ce sont les trois [acropolienne?] la fenestella [2]. Le premier arcosolien et le plus important par sa place et par ce qu'il abritait, était sans contredit celui qui se voit à gauche de l'autel ; il recélait une châsse jadis monolithe à face sculptée représentant des personnages assis et sur son mur de fond se lisait une intéressante inscription ; le second faisait face au premier et contenait une autre châsse dont la face en pierre sculptée représentait des anges à côtés desquels étaient inscrits leurs noms et au-dessous desquels d'autres noms ; le troisième enfin, le moins important des trois se trouvait à droite en entrait dans la partie qui précède le sanctuaire, abritait une autre châsse faite de la même façon que la précédente, avec une face en pierre également sculpter représentant des anges sans noms au-dessous desquels se voyait une inscription malheureusement incomplète. Nous n'avons aucun autre exemple de ce genre de châsses [3]. | ||
+ | Quant aux arcosolium, ils sont, nous disent le [? Marchi] et l'abbé Martigny, le propre des tombeaux souterrain appelées | ||
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+ | [1] - Les inscriptions elles-mêmes indiquent clairement que cet hypogée étaient un propriété particulière. | ||
+ | [2] - La signification de ces deux expansions techniques a été donnée au bas des pages 6 et 7. Nous nommons fenestella et non luminare la prise de jour, quoique ces deux mots désignent des prises de jours, parce que Martigny affecte le premier aux confessions ou mémoires et le second aux salles des catacombes, et que notre monument a tous les caractères de la confession ou de la mémoire et n'a aucun de ceux des catacombes. | ||
+ | [3] - Nous disons châsses et non sarcophages, parce qu'elles n'ont pas les dimensions réclamées par celles des hommes ainsi l'une n'a que [1m90c?] de longueur et les deux autres ne les ont pas. |