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Notes manuscrites sur l'hypogée des Dunes à Poitiers 03
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2ème - Trois petites marches - Les trois marches ornementées de l'escalier (Pl. VII) sont encadrées comme les chambranles, c'est à dire par des bandes plates. On voit dans le panneau de l'une (Lette Q) trois serpents entrelacés, avec têtes et queues ; mais ils ont trois têtes et quartes queues et l'on ne peut suivre les corps de chacun tant l'entrelacs est mal compris. L'examen attentif de ce travail ferait croire qu'il a été exécuté comme un autre cité plus haut, sans avoir été préalablement dessiné. Le fond du panneau de la seconde (Lettre P) est assez grossièrement quadrillé le [?] faiblement accusées ; à l'angle supérieur de gauche se trouve une espèce de bouquet composé d'un bouton de fleur accolé à deux feuilles, et sur le fond quadrillé s'étalent deux dauphins d'inégales dimensions ; le grand précède le petit et de la bouche de ce dernier sort un bouquet semblable à celui qui est placé à l'angle ; tous deux portent une sorte d'aigrette rabattue sur le dos, et les queues, les écailles et les nageoires sont aussi fort rustiquement dessinées et exécutées ; de plus une volute, qui ne s'explique que par de mauvais gout de l'auteur, cet place sur le ventre des polus queue. Tout cet ensemble produit un effet bizarre peu agréable et dénote une décadence complète de l'art. Le panneau de la troisième (Lettre N) est [couvert?] d'un rinceau de lierre bordé sur les deux grands côtés par une torsade ; il ressemble à celui du chambranle dont nous avons parlé ; mais il est peut-être encore plus irrégulier et plus fantaisiste. | 2ème - Trois petites marches - Les trois marches ornementées de l'escalier (Pl. VII) sont encadrées comme les chambranles, c'est à dire par des bandes plates. On voit dans le panneau de l'une (Lette Q) trois serpents entrelacés, avec têtes et queues ; mais ils ont trois têtes et quartes queues et l'on ne peut suivre les corps de chacun tant l'entrelacs est mal compris. L'examen attentif de ce travail ferait croire qu'il a été exécuté comme un autre cité plus haut, sans avoir été préalablement dessiné. Le fond du panneau de la seconde (Lettre P) est assez grossièrement quadrillé le [?] faiblement accusées ; à l'angle supérieur de gauche se trouve une espèce de bouquet composé d'un bouton de fleur accolé à deux feuilles, et sur le fond quadrillé s'étalent deux dauphins d'inégales dimensions ; le grand précède le petit et de la bouche de ce dernier sort un bouquet semblable à celui qui est placé à l'angle ; tous deux portent une sorte d'aigrette rabattue sur le dos, et les queues, les écailles et les nageoires sont aussi fort rustiquement dessinées et exécutées ; de plus une volute, qui ne s'explique que par de mauvais gout de l'auteur, cet place sur le ventre des polus queue. Tout cet ensemble produit un effet bizarre peu agréable et dénote une décadence complète de l'art. Le panneau de la troisième (Lettre N) est [couvert?] d'un rinceau de lierre bordé sur les deux grands côtés par une torsade ; il ressemble à celui du chambranle dont nous avons parlé ; mais il est peut-être encore plus irrégulier et plus fantaisiste. | ||
+ | L'entrelacs des serpents, même à ne tenir pas compte de son cachet symbolique attire vivement l'attention en ce sens qu'il semble avoir donné naissance aux entrelacs sans têtes ni queues si communs en ornementation pendant les époques Mérovingiennes et Romanes. Les dauphins aussi se rencontrent dans les monuments religieux des premiers siècles de l'église, mais nous n'en connaissons pas d'aussi mal figurés que ceux-ci. Quant aux rinceaux, on en retrouve de semblables dans l'ornementation de l'époque Romane et toujours il sont mieux dessinés et exécutés que les nôtres. | ||
+ | Disons aussi que ces trois marches sont extrêmement usées, ce qui ferait croire qu'elles ont été d'un long service. | ||
+ | 9° Grande Marche - L'ornementation de la grande marche J (Pl.VII) diffère essentiellement de celle des voutes ; ce ne sont plus des serpents, des dauphins, ni des rinceaux qui en font la décoration, mais dix rosaces séparés entre elles par de petite tiges renflées qui sont couronnées *par trois feuilles et qui ont pour base une petite pièce *occupant l'espace laissé libre par les courbes des rosaces voisines et par le jonc sur lequel elles [s'appuaient?] ; ces rosaces sont délimitées à leurs sommet par une torsade qui règne dans toutes la longueur. Quelque murs des feuilles et des bases sont ornées de petits cercles doubles concentrique avec un petit point au milieu, et plusieurs tiges |