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Éthiopien d'Abbadie 266
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Version du 08/06/2021 juin 2021 15:27:51 par Anaiswion

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Version du 01/02/2022 février 2022 08:44:35 par Anaiswion
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==== violation du droit de propriété a  ====
  
  
==== violation du droit de propriété a ====
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a dû contribuer puissamment au déclin de la royauté malgré l'axiome 43 d dont les derniers Rois
 
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usèrent beaucoup trop largement. En effet koskwam, Bata, dⱥbrⱥ mötmak' ont été établis de cette façon :
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le Roi dit aux propriétaires de röst en Dambya et ailleurs : c'est mon bon plaisir que vos patrimoines soient
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rim. vous donnerez 1/4 aux dⱥbtara pour le soutien de ma nouvelle Eglise et vous mangerez les 3/4 restans.
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Ainsi bien que la maxime houlⱥt kⱥtat yallⱥw (il n'y a pas deux peines) empêchât la confiscation
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même envers un sujet rebelle qu'on s'attachait à punir dans sa personne ou ses meubles, on perdait
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néanmoins 1/4 de sa propriété parce qu'elle était trop bien cultivée ou trop bien placée.
  
  
 
==== création de fiefs b  ====
 
==== création de fiefs b  ====
  
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c'est probab.t par crainte de cette spoliation ecclesiastique qu'on allait prier le Roi de vous
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donner votre propre patrimoine en fief (ንጉሥ፡ የኔ፡ ርስት፡ አንደ ጐለተልኝ፡) ce qui avait l'avantage de
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fermer la porte à un second don puisqu'on se fesait ainsi le vassal du Roi qui aimait ainsi à
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etendre son patronage. Ces goult étant röst ou patrimoines ne pouvaient être enlevés à
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leur propriétaire — vassal.
  
  
 
==== pouvoir du Roi c ====
 
==== pouvoir du Roi c ====
  
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Ingénieuse fiction d'un pur Despotisme. le Roi n'a qu'une Ytege ou femme : il est donc balⱥ
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hög ; on le sacre : il est donc prêtre et quand il fait la guerre il absout en cette qualité le péché de
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ceux qui tuent leurs semblables. Plusieurs Abyssins à qui je racontais la manière dont le Roi tⱥklⱥ
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haymanot avait tué un père et son fils pour avoir oublié de couper une branche d'arbre, repondirent
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uniformément : le Roi fit très-bien car si cette branche avait abimé se personne il ne pouvait plus
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regner. pourquoi ce coupable choum manqua-t-il à son devoir. Certainement le confesseur du Roi n'avait
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pas de pénitence à lui imposer pour ce fait. Tout le monde est dⱥmmⱥña du meurtrier du Roi, idée
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qui dérive du despotisme.
  
  
 
==== ťök'a d  ====
 
==== ťök'a d  ====
  
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Selon G. mary. le ťⱥka n'a rien à faire avec les contributions : ses fonctions sont celles d'un cadastre
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vivant c.a.d. la conservation des bornes. le kwadⱥri juge (ce que le ťⱥka ne peut faire) et on en appelle
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au choum. le kwadⱥri n'est pas hereditaire : c'est un domestique et c'est même une insulte de dire fils
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de kwadⱥri c.a.d. d'un homme assez pauvre pour avoir besoin de servir à gages. le ťⱥka repète-il
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n'est qu'un temoin. le kwadⱥri fait donner caution et amène les parties au juge dont on a appelé
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Le kwadari est nommé par l'assemblée du peuple.
  
  
 
==== confusion des pouvoirs e ====
 
==== confusion des pouvoirs e ====
  
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un Abyssin instruit admirait beaucoup comment nous avons songé à diviser en 3 le pouvoir
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d'un gouverneur puisqu'il y a le gouverneur civil ou prefet, le gouverneur militaire ou général et le
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gouverneur judiciaire ou président de cour. En Abyssinie tout cela est confondu sauf pour les 4 likaount
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et les 4 <s>w</s>azaj qui ne vont pas chez l'ⱥťⱥge même pour juger et ne sont pas forcer d'avoir un nombreux
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domestique. Car si un dⱥdjⱥzmať ou mösölene n'avait pas un nombreux domestique on le
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destituerait en disant nous l'avons mis là pour gouverner juger et servir le pays en un mot et nullt.
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pour s'enrichir des contributions de son pays.
  
  
 
==== juges dans Gondⱥr f  ====
 
==== juges dans Gondⱥr f  ====
  
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Cet usage de donner certaines terres ou portions à tel chef pour ses honoraires vient prob.t de l'ignorance
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complette de la comptabilité et de l'absence du numéraire. les sanctuaires fiefs d'église et terres
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royales et terres de wayzⱥro ou princes du sang embrouillent l'unité du gouvernement. prenons pour
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exemple Gondⱥr et nous verrons qu'une seule ville comme Londres jadis est divisée en plusieurs gouver-
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-nemens.t
  
  
 
==== Roi g  ====
 
==== Roi g  ====
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1°. l'aŧé ou Roi a adⱥbabay, ras gⱥbya, gacha sagwadj, bⱥgamat et elföñ. mödhani-
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- alam appartient au gacha jagri ou porte bouclier du Roi qui depuis que ce quartier est deserté
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en fait un kⱥlkⱥl et en vend l'herbe qui croit spontanement. Adⱥbabay donné 10$ par an
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parce que les couseurs, avant aŧe gigar donnèrent au Roi une selle mⱥrgⱥf dont on fit ensuite un
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droit tout comme les 100 ťan de bled d'öda abouna garima.
  
  
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==== ⱥťⱥge h ====
 
==== ⱥťⱥge h ====
  
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2° l'aŧage qui bien que mⱥmhⱥr et moine emprisonne et fait fustiger a: A. dⱥngiage, quartier
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des marchands où il prélève 2 sels par an et par feu (በጤስ c.a.d. par fumée) B. le quartier d'abora
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C.rök' bet près dⱥbrⱥ mötmak où il préleve un amole par feu. D. azⱥzo dont il est l'alaka. E.
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daraganda au dessus de Gondaroť K. Giorgis etc etc. car  il est <u>balⱥ siso mangöst</u> ou chef du 1/3
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du royaume, quoique Dieu merci le declin de la royauté lui en ait enlevé une bonne partie. Il est le
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juge de tous ses quasi-fiefs.
  
  
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==== kⱥntiba i  ====
  
==== kⱥntiba i  ====
 
  
  
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3°. le kⱥntiba ou gouverneur civil de Gondar prélève un amolé par feu dans faras bet.
  
  
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4°. les Lik'aount se partagent kañ bet et les azaj des Lik'aount göra wanbar.
  
  
 
==== nⱥgad ras k  ====
 
==== nⱥgad ras k  ====
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5° le nāgad ras quoique musulman à *t*ark' mandar. l'öslam bet paie un droit par feu aussi
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et 30 wakkⱥt (jadis 50) d'or par an au Roi pour prix de la concession.
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==== Aboun l ====
 
==== Aboun l ====
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6° l'Aboun est roi juge et souverain dans son quartier qui est un sanctuaire de fait quand il
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y est, et de droit, toujours. Comme on reste souvent long-tems sans Aboun ce quartier est alors gardé
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par un officier particulier nomme ዱግ፡ (doug) qui perçoit à titre d'alimens un amole par feu.
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==== eglises m ====
 
==== eglises m ====
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7° chacune des 17 ou 18 églises est gouvernée par son alaka et notamment Bata qui est
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un sanctuaire riche et processif.
  
  
 
==== impots n ====  
 
==== impots n ====  
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yⱥ nögous göbr
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ⱥnat abat aysaskⱥbör
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la contribution au Roi
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empêchent d'enterrer père et mère
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un <s>pa</s> despote ne voit le peuple que comme sac
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à argent d'où l'énormité de l'axiome ci-contre
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==== noblesse incapacités o ====  
 
==== noblesse incapacités o ====  
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La noblesse est après dieu l'ange tutelaire des institutions d'un pays quand le peuple n'est pas assez
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instruit pour remonter à la source de ses droits et en user avec modération. l'Abyssinie n'a pas
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de noblesse et partant peu de traditions car elle a perdu l'esprit d'heredité qui jette tant de poésie
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sur le laisser-aller et le pêle mêle des peuples semitiques. Le wayzaro ወይዛሮ፡ n'est pas noble il
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est plus : il est prince du sang. Comme il a des droits à la couronne là où même dans la
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royauté l'heredité n'est pas établie, il ne peut être ni ras ni dⱥdjazmať ni exercer aucune
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fonction reconnue et payée car ce serait avilir ses droits à la royauté. comme prince du
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sang il peut posséder un röst ou patrimoine mais ne paie pas de contribution car il n'est pas
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ገበሪ፡ : mot qui correspond assez à notre rustre. Auj. que la chute de pouvoir Royal a mis en
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liberté les prisonniers de wöhni ils sont pauvres et n'ont de ressource que dans la profession
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d'avocat que leur connaissance des lois et traditions leur a rendue facile, et dans la fabrique de croix.
  
  
 
==== nⱥgad ras p ====  
 
==== nⱥgad ras p ====  
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l'idée- mère me dit-on qui a présidé à la création du nⱥgad ras est le besoin d'un juge personnel
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pour juger les marchands en route car le renvoi à leurs juges personnels genait le commerce qui a besoin d'une
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procedure sommaire. Ensuite le n. ras eut pouvoir de fixer un impot sur les marchands puis on en leva sur
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lui et il devint ainsi fermier des douanes la quotite des impots était abandonnée à son arbitre mais
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comme il y a plusieurs routes et plusieurs nögad ras si l'un d'eux devint trop oppressif on prend une route
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plus longue mais moins chère et le mal se corrige par lui-même comme dans tous les pays où l'on laisse
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le commerce libre. La seule douane excessive est le fⱥsⱥs du Nayb et <u>tous</u> les marchands d'Abyssinie
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donneraient les mains à l'établissement d'un second comptoir sur la cote. Ils se chargeraient
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eux- mêmes de frayer un chemin jusque là, que ce fut chez les Afar au chez les Habab.
  
  
 
==== franchise de douanes q ====
 
==== franchise de douanes q ====
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J'en vins à
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cette couversation en tachant de montrer l'absurdité du libre choix d'un juge. si je faisais le com-
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-merce dans Gondⱥr l'Aboun est mon juge : il refuse de me condamner à payer douane : quid ?—
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l'Aboun dira au nⱥgad Ras : c'est mon ami donnez-lui la franchise (nⱥŧa adⱥrgo) et le n. ras
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ne refuserait pas. D'ailleurs si je ne fesais que vendre des effets portés de la mer cela ne s'appelle pas
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commerce : je vends pour vivre. Kid. mary. tⱥ waldⱥ hötsan est <u>nⱥta</u> ou franc chez D. Oubie
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mais la somme des cadeaux qu'il fait est plus forte que les droits qu'il aurait à payer et malgré
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ses instances son frère Fanta n'a pas voulu faire de même disant avec raison qu'il trafique
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pour gagner et qu'il gagne davantage à payer comme tous les autres marchands.