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Éthiopien d'Abbadie 266
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Version du 31/05/2021 mai 2021 04:24:43 par WilliamEllison

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Version du 07/06/2022 juin 2022 14:07:52 par Anaiswion
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{{g|88r}} {{d|172<br>matshafa hawi a<br>matshafa bahri b}}
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<center>Littérature Rthiopienne</center>
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=== Littérature Ethiopienne ===
  
  
le prosélyte de la mission catholique on convient d'ailleurs qu'S. Abouchakör est plein de fautes et que le maitre en l'enregistrant (yaqannal) changeait les chiffres.
 
  
  
La vie de Ste Walatte prouve que jadis on commentait le livre de hawi compilation indigeste qui a été excommuniée par Abouna yosab.
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==== mⱥtshafⱥ hawi a ====
  
Le matshafa bahri qui existe à Dimah est un volume écrit Selon l'apparence de l'écriture, Sous le grand yasou et a 168 feuillets, 2 colonnes, 23 lignes et 15 lettres à la ligne. On ne connait pas l'auteur de ce livre qui existait dit-on à Daga mais qu'on n'a pas y trouver en Avril 1845. L'ouvrage qu'on a attribué à Abba Giorgis[?] appele matshaa Tägawe a la fin bien qu'au commencement il Sedise matshafa bahri . Il est divisé en 15 anqats : 1. Sölous qödous - 2. lödat döngo awi - 3. circoncision et unité - 4. bapteme - 5. Tentation du diable - 6. Sur Sav vie - 7. passion - 8. crucifixion - 9. Sur le Sang et l'eau qui Sortir est de Son corps - 10. descente aux enfers - 11. réseurrection - 12. ascension - 13. deuxième venue - 14. envoi du St. Esprit - 15. Sur la trinité.
 
  
  
Le Le Sentiment d'un étudiant Abyssin est plus que du respect, c'est de l'affection. on en trouve des restes en Allemagne et il doit en avoir existé beaucoup jadis dans toute l'Europe quand on jurait in ''verba magistré'' Sans examen ni critique, comme on le fait aujourd'hui en Abyssinie. La critique refroidit le Sentiment d'affection et laisse place à peine à ce lui de l'estime. Qui est ce qui aime Son professeur en France ou en Angleterre excepte dans les basses classes ou les leçons S'adressent au cœur plutôt qu'à l'intelligence. Un jeune homme de l'Agame Se fit catholique uniquement parce que Son professeur gab mikael s'était fait catholique et l'on peut affirmer qu'en Abyssinie chaque fois que l'on convertira un professeur on convertira du même coup tous ses élèves Surtout ceux en tourgoum ou haut enseignement.
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le prosélyte de la mission catholique. on convient d'ailleurs qu'Abouchakör est plein
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de fautes et que le maitre en l'enseignant (yaqⱥnnal) changeait les chiffres.
  
  
N'ayant pas lu le manuscrit d'Almeida je ne puis affirmer que les jésuites ne parlent pas de l'enseignement en éthiopiemais le Silence de Ludolf tend à la faire présumer et Son Gorgorios quoique instruit ne Savait certainement pas l'ancien testament Sans quoi il aurait fourni une foule de mots que Ludolf a ignoré parce que les volumes qui les contenaient n'étaient pas alors arrivés en Europe.Comme le tarika nogast commence à peine avant Zar-a Yaöqob on peut présumer que commencement de ces annales est dû à ce Franc qui disputa publiquement Sur la religion et Sans doute en Amharna ou Gööz. De même on peut présumer que l'explication littérale et mystique des Saintes Ecritures est clui aux Jesuites car cet enseignement s'est toujours fait en dehors de l'autorité des Aboum et il n'a d'existence authentique qu'après la mort de Gran. Il est d'ailleurs notoire en Abyssinie et probable en Europe que maitre Pierre (pierre paez) enseignait les Saintes écritures et qu'il dut Ses Succès comme missionnaire à Sa connaissance de la langue Sacrée. Quoiqu'il enSoit il est interessant d'entendre la tradition des Abyssins Sur la Succession de mamhöran :
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La vie de ste Walatti prouve que jadis on commentait le livre de hawi compilation
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indigeste qui a été excommuniée par Abounⱥ yosab.
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====  mⱥtshafⱥ bahri b ====
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Le mⱥtshafⱥ bahri qui existe à Dimah est un volume écrit selon l'apparence de
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l'écriture, sous le grand Yasou et a 168 feuillets, 2 colonnes, 23 lignes et 15 lettres à la ligne. On ne
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connait pas l'auteur de ce livre qui existait dit-on à Daga mais qu'on n'a pu y trouver en
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Avril 1845. L'ouvrage qu'on a attribué à Abba Giorgis est appele mⱥtshafa sägawe à la
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fin bien qu'au commencement il se dise mⱥtshafⱥ bahri. Il est divisé en 15 anqⱥts : 1. sölous
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qödous - 2. lödⱥt döngolawi - 3. circoncision et unité - 4. baptême - 5. tentation du diable - 6. sur
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sa vie - 7. passion - 8. crucifixion - 9. sur le sang et l'eau qui sortirent de son corps - 10. descente aux
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enfers - 11. résurrection - 12. ascension - 13. deuxième venue - 14. envoi du st. Esprit - 15. sur la trinité.
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====  étudians abyssins c ====
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Le sentiment d'un étudiant Abyssin est plus que du respect, c'est de l'affection. on en
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trouve des restes en Allemagne et il doit en avoir existé beaucoup jadis dans toute l'Europe
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quand on jurait <u>in verba magistri</u> sans examen ni critique, comme on le fait aujourd'hui
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en Abyssinie. La critique refroidit le sentiment d'affection et laisse place à peine à celui
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de l'estime. Qui est-ce qui <u>aime</u> son professeur en France ou en Angleterre excepté
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dans les basses classes ou les leçons s'adressent au cœur plutôt qu'à l'intelligence ? Un
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jeune homme de l'Agame se fit catholique uniquement parce que son professeur
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gⱥb. mikael s'était fait catholique et l'on peut affirmer qu'en Abyssinie chaque fois que
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l'on convertira un professeur on convertira du même coup tous ses élèves surtout ceux
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en <u>tourgoum</u> ou haut enseignement.
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====  Enseignement traditionnel ====
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N'ayant pas lu le manuscrit d'Almeida je ne puis affirmer que les jésuites ne  
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parlent pas de l'enseignement en Ethiopie mais le silence de Ludolf tend à le faire  
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présumer et son Gorgorios quoique instruit ne savait certainement pas l'ancien testament
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sans quoi il aurait fourni une foule de mots que Ludolf a ignoré parce que les volumes
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qui les contenaient n'étaient pas alors arrivés en Europe. Comme le tarikⱥ nⱥgⱥst
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commence à peine avant Zⱥr-a Yaöqob on peut présumer que commencement de  
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ces annales est dû à ce Franc qui disputa publiquement sur la religion et sans doute  
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en Amharña ou Gööz. De même on peut présumer que l'explication littérale et mystique  
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des saintes Ecritures est due aux Jesuites car cet enseignement s'est toujours fait en  
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dehors de l'autorité des Aboun et il n'a d'existence authentique qu'après la mort de  
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Grañ. Il est d'ailleurs notoire en Abyssinie et probable en Europe que maitre  
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Pierre (pierre paez) enseignait les saintes écritures et qu'il dût ses succès comme  
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missionnaire à sa connaissance de la langue sacrée. Quoiqu'il en soit il est  
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interessant d'entendre la tradition des Abyssins sur la succession de mamhöran :
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1.sⱥrtsⱥ ꝑetros
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2. Zökrē (zĭkre)
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3. ayto zⱥ iⱥsous
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4. ayto tsⱥya kröstos
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5. mⱥlakⱥ tsⱥhay abeselom
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6. alⱥqa elyab
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7. ayto adⱥrahⱥn
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8. ya tⱥmⱥñou
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 +
Lors des guerres de Gran le nommé sⱥrtsⱥ ꝑetros natif d'ⱥnnⱥbse
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alla étudier à Alexandrie auprès des Cophthes et devint très savant
 +
dans l'explication des saintes écritures. Il retourna chez lui et vécut
 +
dans l'obscurité jusqu'à ce que Gⱥlawdios envoyât demander un
 +
professeur au patriarche d'Alexandrie. Ce dernier répondit qu'il y
 +
en avait un en Abyssinie et envoya une personne qui connaissait
 +
sⱥrtsⱥ ꝑetros car on ne savait pas son nom en Egypte. Le Roi
 +
ordonna à tous les prêtres de l'Abyssinie de s'assembler et de defiler
 +
devant son trone tandis que le messager du patriarche les examinait
 +
un à un, jusqu'à ce qu'il reconnut sⱥrtsⱥ ꝑetros qui repondit aux questions
 +
du Roi : "je suis resté dans l'obscurité sans enseigner parce que votre Royaume n'est pas
 +
encore affermi. sur l'invitation de Gⱥlawdios il alla s'établir à amba maryam en
 +
Bagemödr et y enseigna jusqu'à sa mort. ꝑawli fut son principal élève pour le
 +
nouveau testament et Zökrē pour l'ancien qui exige d'ailleurs une connaissance complette
 +
du nouveau. Par <u>maqⱥñⱥnⱥt</u> il enseignait les maccabées, les Chroniques et surtout Ezekiel
 +
à un petit nombre d'élus d'où la connaissance des maccabées est rare et celle d'Ezekiel
 +
nulle en Abyssinie. La succession des <u>mamhöran</u> est donnée ci-contre d'après
 +
l'Alⱥqa yⱥtⱥmañou élève d'ato adⱥrahⱥn que j'ai vu en 1843 peu de mois avant
 +
sa mort. Il était alors agé de 99 ans environ. A Gondⱥr l'enseignement se divisa probt.
 +
plus tard, en lay tömhört et tať tömhört chaque doctrine ou leçon étant celle du
 +
professeur de dⱥbrⱥ bröhan ou de celui de Kayla meda. Tout cet enseignement étant
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traditionnel et oral il est impossible qu'il ne s'y introduisit pas des divergences et
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auj. celui du Gojam est assez différent de celui de Gondⱥr où l'on ignore d'ailleurs Tobie,
 +
Judith, Esther et les maccabées. Il y a d'ailleurs la plus complette confusion dans les textes
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et un Fⱥthⱥ nⱥgⱥst chez le prêtre Qinou à st. Gⱥlawdios (Bⱥgemödr) est completement
 +
différent des fⱥthⱥ nⱥgⱥst qu'on professe aujourd'hui. cependant on me répond toujours
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imperturbablement que la leçon ou le livre qu'on ne connait pas est fautif. Je voulus prouver
 +
à l'Alⱥqa yⱥtⱥmⱥñou que le fⱥthⱥ nⱥgⱥst avais été retouché en Ethiopie parce
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qu'il parle de l'Aboun de ce pays tandis qu'il convenait que l'Abyssinie n'était pas
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encore convertie lors du concile de Nicée. Il me repondit avec la plus grande foi du monde :  
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les 300 de Nicée étaient des saints. Le st. Esprit leur revela la conversion future de l'Abyssinie
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et ils firent les dispositions législatives d'avance. Cette explication faite en termes très précis
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n'empêcha pas que quelques jours plus tard le même yⱥtⱥmⱥñou me dit en expliquant le fⱥthⱥ
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nⱥgⱥst que tous les passages intitulés sörwats ሥርዋፅ étaient des additions faites par le traducteur
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Abraham qasis (prêtre).
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====  copie de livres. e ====
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On ne fait du bon parchemin qu'à Gondⱥr. Celui d'Axum est si rude que les écrivains de
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Gondⱥr n'y écrivent qu'à peine. à Gondⱥr les parchemins étaient établis à mⱥdhani a'lⱥm
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mais auj. il n'y en reste qu'un seul. Axum aussi n'a qu'un seul parcheminier la plupart des
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qualla aux environs de Gondⱥr étant ou revoltés ou depeuplés on s'y procure difficilement
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les peaux de chèvre nécessaires au parchemin, et cette disette de peaux est le plus grand obstacle
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à la copie des livres quand le thaler est à 33 ou 36 sels on achète une peau 2 sels et la
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main d’œuvre exige un sel de plus auj. on achète les peaux à Dⱥrita qui s'approvisionne
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du quⱥlla de Bⱥgemödr et surtout de celui du Bⱥlⱥsa. On livre le parchemin roulé
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pour être coupé au gré du copiste qui emploie les bouts à écrire des billets. une feuille ne fournit
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que 4 pages (y compris les verso) du plus grand format aussi n'emploie-t-on aujourd'hui que
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les petits formats et même là où le papier Arabe abonde comme à Baso beaucoup de
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livres chrétiens sont écrits sur ce papier. on coupe une feuille modèle au grè du bailleur