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Version du 25/04/2021 avril 2021 14:01:15 par CéCédille

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Version du 14/12/2021 décembre 2021 08:36:23 par Anaiswion
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Littérature Ethiopienne. - Anafo 17 mai                             8
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=== Littérature Ethiopienne. - Anafo 17 mai. ===
de fonds et l'on règle d'après l'oeil. Aujourd’hui que l'Abyssinie est dans un état de crise mais de cette crise lente commme en ont les peuples sédatifs et à passions faibles, chacun règle la forme des livres plutôt par fantaisie que par précédent et le volume alongé comme celui d'Europe in 8vo dit [<u>Saton</u>?] est très à la mode surtout pour les livres sur papier. On convient néanmoins que les livres des [Quarãnã?] sont des modèles de bon gout. Dans ces derniers l'espace entre les colonnes dit <u>hawet</u> (obelisque) est égal à la largeur de la marge intérieure ou [<u>gãlet</u>?]. Les marges supérieures et extérieures ([avöst et höday?]) sont égaux à la marge inférieure ou [mösmak?] et égale en largeur à un aröst et demi. Je ne connais pas la règle pour la hauteur et la largeur des colonnes, mais on peut en déduire de l'inspection, des beaux livres de grand format a trois colonnes,le petit deux. Les tout petits livres n'ont qu'une colonne. Sauf des malk suspendus dans les églises je n'ai pas vu de pages à quatre colonnes. Dans les livres mal écrits ou sans prétention l'interligne est égale à la hauteur des lettres : on ne la réduit jamais à une fraction de cette hauteur comme dans les livres dernièrement imprimés en Angleterre. Mais comme dans les livres européens la proportion d'interligne qui plaît le mieux aux Abyssins est égale à une fois et demie la hauteur des lettres : et je ne doute pas que dans une impression soignée on ne pût l'étendre à deux fois cette hauteur ainsi qu'on l'a fait à Paris dans l'imprimerie Royale. L'encre est fait deux frottements carbonisés et mêlés avec un peu de gomme : On n'y ajoute du jus d'[ömbway] pour écarter les mouches qui abondent généralement en Abyssinie et boivent l'écriture fraîche. Quand la gomme abonde l'encre est visqueuse et ne sèche jamais ce qui colle les feuillets ensemble et parfois efface les pages entières. L'encrier est une corne de vache fichée en terre ou dans une masse de boue : la plume est un roseau commun et le canif un mauvais razoir. On écrit [illisible]les genoux <s>tenant</s> le livre modèle étant sur un pupitre en fer. J'ai déjà dit que l'écrivain le plus expert ne pose pas plus de 7000 lettres par jour. J'en écrivais environ 14000 mais en comptant les fêtes, le règlement des feuillets de parchemin etc on ne peut obtenir dans 3 ou 4 mois plus de 3000 lettres par jour et peut-être pas autant.Les feuillets assemblée par cahier (Töraz) de huit à 10 feuillets vont ensuite au relieur. Il y a un relieur à Axum et deux dans Gondar tous moines fort lents en besogne. La brochure des feuillets ([mataraz]) et fait au moyen de nerfs de bœuf [(Djömmat)?] tordus à la main et ^pris dans le <u>choüt</u>. On emploie quatre de ces nerfs <s>et</s> à la fois et l'on ne fait jamais plus de 4 piqures à chaque cahier. Le système est très solide mais les cahiers baillent considérablement ce qui permet d'ailleurs au livre de s'ouvrir à plat. Les planches (Gabbata) conservent leur sens primitif en Abyssinie car elles sont en bois fort épaisses et ordinairement en [illisible]. Pour les livres de grande dimension on se les porcure difficilement et c'est ce qui retarde surtout la reliure.
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de fonds et l'on règle d'après l'oeil. Aujourd’hui que l'Abyssinie est dans un état de crise mais
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de cette crise lente comme en ont les peuples sédatifs et à passions faibles, chacun règle la  
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forme des livres plutôt par fantaisie que par précédent et le volume alongé comme celui  
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d'Europe in 8vo dit <u>Saŧön</u> est très à la mode surtout pour les livres sur papier. On convient  
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néanmoins que les livres des Quarãnã sont des modèles de bon gout. Dans ces derniers l'espace  
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entre les colonnes dit <u>hawlt</u> (obelisque) est égal à la largeur de la marge intérieure ou  
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<u>gⱥlet</u>. Les marges supérieures et extérieures (aröst et höday) sont égaux. La marge inférieure
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ou mösmak est égale en largeur à <s>deux</s> un aröst et demi. Je ne connais pas la règle pour  
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la hauteur et la largeur des colonnes, mais on peut en déduire de l'inspection, des beaux  
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livres de grand format a trois colonnes, le petit deux. Les tout petits livres n'ont qu'une colonne.  
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Sauf des mⱥlk suspendus dans les églises je n'ai pas vu de pages à quatre colonnes. Dans les  
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livres mal écrits ou sans prétention l'interligne est égal à la hauteur des lettres : on ne la réduit  
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jamais à une fraction de cette hauteur comme dans les livres dernièrement imprimés en  
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Angleterre. Mais comme dans les livres européens la proportion d'interligne qui plaît le mieux aux  
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Abyssins est égale à une fois et demie la hauteur des lettres : et je ne doute pas que dans une  
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impression soignée on ne pût l'étendre à deux fois cette hauteur ainsi qu'on l'a fait à Paris  
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dans l'imprimerie Royale. L'encre est fait deux froment carbonisé et mêlé avec un peu de gomme :  
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On n'y ajoute du jus d'<u>ömbway</u> pour écarter les mouches qui abondent généralement en Abyssinie  
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et boivent l'écriture fraîche. Quand la gomme abonde l'encre est visqueuse et ne sèche  
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jamais ce qui colle les feuillets ensemble et parfois efface les pages entières. L'encrier est une  
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corne de vache fichée en terre ou dans une masse de boue : la plume est un roseau commun et le  
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canif un mauvais razoir. On écrit sur les genoux <s>tenant</s> le livre modèle étant sur un  
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pupitre en fer. J'ai déjà dit que l'écrivain le plus expert ne pose pas plus de 7000 lettres  
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par jour. J'en écrirais environ 14000 mais en comptant les fêtes, le règlement des feuillets de  
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parchemin etc on ne peut obtenir dans 3 ou 4 mois plus de 3000 lettres par jour et peut-être pas  
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autant. Les feuillets assemblée par cahier (töraz) de huit à 10 feuillets vont ensuite au relieur.  
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Il y a un relieur à Axum et deux dans Gondⱥr tous moines fort lents en besogne. La brochure  
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des feuillets (mⱥtⱥrⱥz) et fait au moyen de nerfs de bœuf (djömmat) tordus à la main et  
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pris dans le <u>choüt</u>. On emploie quatre de ces nerfs <s>et</s> à la fois et l'on ne fait jamais plus de 4  
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piqures à chaque cahier. Le système est très solide mais les cahiers baillent considérablt
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ce qui permet d'ailleurs au livre de s'ouvrir à plat. Les planches (gⱥbbⱥta) conservent leur  
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sens primitif en Abyssinie car elles sont en bois fort épaisses et ordinairement en ŧⱥd. Pour  
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les livres de grande dimension on se les procure difficilement et c'est ce qui retarde surtout la  
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reliure. On [abarbe ?] les feuillets (mafⱥf) péniblement et un à un. Les livres de Qwösqwam
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sont couverts de maroquain qui perd beaucoup de sa beauté en vieillissant. Au contraire le cuir
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Abyssin (tⱥnbeu Arⱥb) acquiert d'un beau ton par l'âge et par l'exposition à la rosée
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ainsi que les connaisseurs de Gondⱥr le recommandent. La partie vide de l'intérieur de
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la planche est remplie par quelque morceau d'étoffe de soie. Le dos du volume est
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ordinairement sans ornement mais les cotes sont couverts de fers imprimés à chaud dans le
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cuir encore humide et posés péniblement un à un de manière à former une suite de
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carrés concentriques chacun étant d'un fer différent. Le vide du milieu est rempli par
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une croix Latine mais le gout du jour à Gondⱥr y a substitué une affreuse croix [dessin] de
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cette forme. L'étui est indispensable au livre dans un pays comme l'Abyssinie où les
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maisons dépourvues de cheminées fument beaucoup et où d'ailleurs les punaises
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abondent. l'étui intérieur se nomme madⱥria et l'extérieur [ou Demd étui?] est le
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döfa. Dans les collections soignées ces <s>li</s> étuis sont couverts de cuir rouge et de fers aussi
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soignés que le volume lui-même. Le tout est pourvu d'une forte lanière pour
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suspendre le volume à un crochet car c'est ainsi qu'on entend une bibliothèque en
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Abyssinie. Singulière superstition des savans Abyssins ! Ils comparent le livre à J.
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C. et l'étui à MARIE. Après la naissance de N. S. sa mère resta vierge comme auparavant.
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en emblème de cette vérité il faut donc soigneusement refermer les étuis
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après que le livre en est sorti.
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25P
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==== Rois de l'Yaman K rois des Agaaz ====
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J'ai déjà dit plus haut que la durée moyenne d'un règne est 20.4 ans. Il est donc très
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possible d'insérer avec de Sacy quinze règnes de l'Yaman dans un espace de 297 ans. (voy.
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J. Asiat. Janvier 1841 p.52.) l'histoire de l'Yaman comme celle des Rois Aga'az est un peu
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incertaine parce que les manuscrits diffèrent sans doute comme en Abyssinie les uns donnant
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plus de Rois que les autres. J'ai déjà remarqué que de Zar a Yaöqob à t. Giorgis la durée moyenne
 +
d'un règne est de 12 1/2 ans. En prenant les durées des règnes d'après le K. nⱥgⱥst d'Ab. mözraete
 +
seul manuscrit qui les donne avant [amda tsyon?] on a aussi 13
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ans pour durée moyenne d'un règne en Abyssinie ce qui n'égale
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pas la moitié de la durée moyenne des règnes des rois de Juda.
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Peut-on [arrelure?] delà et du manque de vieillards dans Dögsa que la
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vie des Ethiopiens est plus courte vu leur état militant entre la
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constitution des Arabes et celle des nègres vu aussi leur nourriture
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peu abondante?
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zagdour à Bazen 16.5
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bazen à abröha 13,7
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abröha à armah 8,7
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teodros à Sⱥrtsⱥ döngöl 14,3
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yaöqob à Yasou <u>13,3</u>
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ils rejettent le pl. gr. et le plus petit 13,8
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Seul manuscrit qui les donne avant [2 mots illisibles].
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Selon Ludolf et d'après les preuves intrinsèques la version Giiz de l'Ancien testament aurait été
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faite sur le texte des Septante. Les mⱥmhör Abyssins prétendent au contraire que leur prototype est la
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traduction arabe. M. Fresnel croit que c'est le Cophthe et peut-être avec raison car en général les
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<s>Arabes confondent les</s> Abyssins confondent les langues Arabes et Copthe ensemble. La question est
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encore peut-être à examiner entre ces 3 et pour cela j'ai noté dans Ludolf les mots suivans qui
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pourront la décider en y joignant les mots analogues dans les livres inconnus à Ludolf.
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ሄሮድያኖስ። ሁሶጶ። ህቦ። ሆባይ። ሄዲጤን። ሄጳጳ። ሀፐለ።
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ለሐሰ። ለሐቀ። ለሐየ። ላሮን። ሊባ። ልብን። ለንጽ። ለንጰስ። ለንጰስ። ልኵትንት። ሎዘ። ለይ። ልጓም። ሊጊር። ልገን። ሉግዮን።
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ልዋር። ላጽቄት። ልፉጽ።
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ሐገየ። ሐፍሥ።
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ምህርካ። መሀነ። መሃና። መለሰ። ሜላት። ሜላትሮን። መልጶጶን። መረረ። መርቄ። መረብ። መሬት። ማርይ። መረግድ።
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መምሳጥ። መስፌተም። መቅጠ። መናረት። መአከ። ሜኮኖት። ማዕበለ። ማዙኖት። ምዙኀ። መድብራ። ምጕህያ።
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ሜጥረ። ምጥቀት። መምጠቂ።
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ሠርዐ። መሥእርት። ሣዕር።
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ርሔ። ሮቤል። ሩኬብ። መርዔት። ረዳ። ራግናት። ርጢን።  ተርኀወ። ርኤም።
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ሰለበ። አስልጠ። መስሕት። ስምን et autres formes antiques des noms de nombre : ሰሜን። ሴሬቅ።
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ሳቤቅ።
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አኣቱኤል። ሰንሳሪቍ። ስንዶን፤ ሰአለ፤ ሳእለ፤ ሳእር፤ ስኡን፤ መን፤ ከም፤ ሰወለ፤ ሰመም፤ ሶም፤ ስውጥ፤ ሲሕ፤ ሰዳይ፤ ሰደደ፤ ሰግላጥ፤ ስጕርድ፤
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ሰጠቂት፤ ስጳላክስ፤ አስፈር፤ ሰፈንተፎነህ፤
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ቆላ፡ ቀለየ፡ ቀሠፈየ፡ ቀርጠሎን፡ ቀስተም፡ ቀቀኖን፡ ቅትረት፡ ቁናንሞ፡ ቀንአት፡ ቍንዛእ፡ ቆዕ፡ ቄድሮና፡ ቄዳርስ፡ ቃግስት፡
 +
[illisible] ቍጢጥ፡ ቍሉል፡ ቀጻጴ፡