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− | <u>Florent Nicolet</u>, dit Florent, né à Carentan, était membre de l'<u>Internationale</u> (section des Buttes-Chaumont). Pendant le siège il fut membre de la <u>Ligue républicaine de la défense à outrance</u> et sous la Commune garde national au 174e fédéré. | + | <u>Florent Nicolet</u>, dit Florent, né à Carentan, était membre de l'<u>Internationale</u> (section des Buttes-Chaumont). Pendant le siège il fut membre de la <u>Ligue républicaine de la défense à outrance</u> et sous la Commune garde national au 174e fédéré. – Arrivé à Genève en octobre 1871 il fut présenté à la société des proscrits par Gilbert Lavalette, membre de l’ex-comité central et depuis mouchard avéré de Versailles et de la police de Genève. |
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+ | Florent était le protégé de L. A. Perrenaud dit Albert, chevalier de la légion d’honneur chef du service particulier du Préfet de police | ||
+ | Le dit L. A. Perrenaud, dit Albert, n’était en réalité autre que le sieur Ulysse Perrenaud, né dans la Commune des Ponts de Martel canton de Neuchâtel, ancien directeur du bureau de salubrité publique, à Genève, ce mouchard de Louis Philippe et de Bonaparte, condamné dans son pays en police correctionnelle et en cour d’assise. | ||
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+ | C’est la carte de ce dernier, trouvée sur la table de Florent, en son absence, qui découvrit le pot-aux-roses. | ||
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+ | Avec cette carte se trouvaient diverses lettres parmi lesquelles deux ont été publiées dans la <u>Proscription en Suisse</u> elles portaient les dates des 17 [illisible] 1871 et 7 février 1872. | ||
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+ | Ces lettres ont été publiées dans l’<u>Emancipateur</u> de Toulouse (n° 36 - 18 août 1872) par le soin de E. Razoua, sous le titre : <u>Portefeuille d’un mouchard</u> | ||
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+ | Voici fraternellement ces lettres avec leur orthographe propre. |