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Comparer les versions : Page 44 (#44)

Carnet EG, 1889-1911
Statut : Approuvé
Révision :

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Version du 08/11/2018 novembre 2018 21:17:54 par Yannlb
Page créée avec « 38 mère, Lucile et moi, nous regardions le ciel, les bois, les derniers rayons du soleil, les premières étoiles. « Les vents de la nuit, dans ma tour déshabitée, n... »

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Version du 10/11/2018 novembre 2018 21:13:04 par Yannlb
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La chasse. — « Dans mes courses je pointais si
 
La chasse. — « Dans mes courses je pointais si
loin que, je pouvant plus marcher, les gardes étaient
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loin que, ne pouvant plus marcher, les gardes étaient
 
obligés de me rapporter sur des branches entrelacées.
 
obligés de me rapporter sur des branches entrelacées.
  
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pleurerait sa gloire passée.
 
pleurerait sa gloire passée.
  
« An nord du château s'étendait une lande semée de
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« Au nord du château s'étendait une lande semée de
 
pierres druidiques : j'allais m'asseoir sur une de ces
 
pierres druidiques : j'allais m'asseoir sur une de ces
pierres au soleil couchant. La [?] dorée des bois,
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pierres au soleil couchant. La cime dorée des bois,
 
la splendeur de la terre, l'étoile du soir scintillant
 
la splendeur de la terre, l'étoile du soir scintillant
 
à travers les nuages de rose, me ramenaient à mes
 
à travers les nuages de rose, me ramenaient à mes
 
songes... »
 
songes... »
  
« D'autres fois, je suivais un chemin abandonnée,
+
« D'autres fois, je suivais un chemin abandonné,
un onde ornée de ses plants [?].
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un onde ornée de ses plantes rivulaires.
  
 
« Lorsque le soir élevait une vapeur bleuâtre
 
« Lorsque le soir élevait une vapeur bleuâtre
au carrefour des forêts, quels complaintes du vent
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au carrefour des forêts, que les complaintes du vent
 
gémissaient dans les mousses flétries, j'entrais en
 
gémissaient dans les mousses flétries, j'entrais en
pleine possession des harmonies de ma nautre
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pleine possession des harmonies de ma nature
  
 
« Le soir, je m'embarquais sur l'étang, conduisant
 
« Le soir, je m'embarquais sur l'étang, conduisant
seul mon bateau au milieu de joncs et de larges
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seul mon bateau au milieu des joncs et des larges
feuilles flottantes du nénuphar.. La nuit descendait,
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feuilles flottantes du nénuphar... La nuit descendait,
 
les roseaux agitaient leurs champs de quenouilles
 
les roseaux agitaient leurs champs de quenouilles
 
et de glaives,... le lac battait ses bords ; les grandes
 
et de glaives,... le lac battait ses bords ; les grandes
voies de l'automne sortaient des marais et des  
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voix de l'automne sortaient des marais et des  
 
bois.
 
bois.