Page créée avec « jour de la noce, les pauvres venaient en bande et on leur servait les restes du repas. »
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jour de la noce, les pauvres venaient en bande | jour de la noce, les pauvres venaient en bande | ||
et on leur servait les restes du repas. | et on leur servait les restes du repas. | ||
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+ | Quand un jeune homme désirait une jeune | ||
+ | fille, si c'était une jeune fille qu'il y avait | ||
+ | à marier à la [ferme?], on allait demander un | ||
+ | jeune homme pour venir. Les parents [illisible] | ||
+ | l'état de leur [fortune?] : ils appelaient la Baz [illisible] | ||
+ | c'étaient presque toujours des femmes, des femmes | ||
+ | pauvres, des fileuses ou des tricoteuses. Elle voyageaient | ||
+ | toujours avec leur tricot, comme cela | ||
+ | on se [doutait?] moins : c'étaient des femmes qu'on | ||
+ | avait coutume de voir toujours mendiant par | ||
+ | les routes. La [bazvanel] se rendait donc vers le s | ||
+ | soir, à la nuit, dans la maison indiquée. | ||
+ | En entrant, elle essayait de voir à part la | ||
+ | mère de la personne : et elle lui faisait connaître | ||
+ | l'objet de sa visite. La [illisible] la faisait | ||
+ | asseoir, faisait venir le mari, envoyait les | ||
+ | domestiques et les enfants faire des commissions | ||
+ | ou à leurs travaux, pour qu'il n'aient | ||
+ | connaissance de quoi que ce soit, et là, quand | ||
+ | le père et la mère se trouvaient seuls avec | ||
+ | la [bazv vanel], on parlait de l'affaire, et | ||
+ | jamais le premier jour on ne donnait | ||
+ | le sac (c'est à dire refuser) à la bazvanel. | ||
+ | On lui disait : « Revenez dans huit jours, | ||
+ | d'ici là nous aurons réfléchi. » Jamais | ||
+ | non plus on n'acceptai tout de suite. La | ||
+ | Bazvanel rendait compte de sa mission | ||
+ | et revenait au bout de huit jours demander | ||
+ | la réponse définitive. Si on lui donnait | ||
+ | son sac, on décidait chez les gens enquête | ||
+ | où aller demander une autre personne. | ||
+ | Si c'était accepté, au bout d'une huitaine, |