Comparer les versions : Lettre de Fillon à De La Croix du 25 juin 1880, page 3 (#27)
Correspondance avec Benjamin Fillon (1879-1881)
Statut : Approuvé
Révision :
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | la physionomie antique. | + | la physionomie antique. - n'est-ce pas assez vous dire que je désire vivement vous voir rester à Poitiers et continuer la série de vos fouilles. |
− | n'est-ce pas assez vous dire | + | La marche des choses est telle aujourd'hui que votre société ne peut résister au mouvement d'antipathie manifesté de toutes parts contre elle. Le clergé se compromettrait étrangement en lui venant en aide, et ne ferait que hâter l'inévitable échéance de la séparation de l'église et de l'état. Quant à la magistrature, elle n'a plus de fautes à commettre, et celle-là lui porterait le dernier coup. |
− | que je désire vivement vous | ||
− | voir rester à Poitiers et | ||
− | continuer la série de vos | ||
− | fouilles. | ||
− | |||
− | La marche des choses est telle | ||
− | aujourd'hui que votre société | ||
− | ne peut résister au mouvement | ||
− | d'antipathie manifesté de toutes | ||
− | |||
− | compromettrait étrangement en | ||
− | lui venant en aide, et ne ferait | ||
− | que hâter l'inévitable échéance | ||
− | de la séparation de l'église et de | ||
− | l'état. | ||
− | elle n'a plus de | ||
− | et celle-là lui porterait le dernier coup. |