Comparer les versions : Lettre de De La Croix à Lefèvre-Pontalis du 03 juin 1903, page 2 (#22)
Correspondance avec Eugène Lefèvre-Pontalis (1900-1908)
Statut : Approuvé
Révision :
Page créée avec « sur les terrains de l'Hypogée ; mais toutes les formalités requises pour cette construction n'étant pas terminées, l'Hypogée se trouve encore invisible. Je vous donne... »
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sur les terrains de l'Hypogée ; mais toutes les formalités requises pour cette construction n'étant pas terminées, l'Hypogée se trouve encore invisible. Je vous donnerai de plus amples explications lorsque j'aurai l'avantage de vous voir. | sur les terrains de l'Hypogée ; mais toutes les formalités requises pour cette construction n'étant pas terminées, l'Hypogée se trouve encore invisible. Je vous donnerai de plus amples explications lorsque j'aurai l'avantage de vous voir. | ||
− | Vous me demandez aussi, | + | Vous me demandez aussi, Mon Cher Président, si votre Société m'a décerné une de ses médailles ? Oui ; j'ai été honoré d'une médaille en vermeil, grand module en 1878, à la suite du Congrès du Mans, pour la découverte des Thermes Romains de Poitiers. |
− | D'après cette question, d'après aussi quelques bruits qui sont arrivés jusqu'à moi, vous songeriez, peut-être, à me décerner de nouveau quelque récompense honorifique ? S'il en était ainsi, je vous dirais bien simplement, que tout en vous en conservant grande reconnaissance, j'en serais un peu gêné, attendu que | + | D'après cette question, d'après aussi quelques bruits qui sont arrivés jusqu'à moi, vous songeriez, peut-être, à me décerner de nouveau quelque récompense honorifique ? S'il en était ainsi, je vous dirais bien simplement, que tout en vous en conservant grande reconnaissance, j'en serais un peu gêné, attendu que celà occasionnerait quelques peines à mes honorables collègues, et vous savez combien j'ai à cœur l'harmonie entre les savants, où, les soit disant tels. |
Dites bien, je vous prie, à mon excellent ami et ex-Président, Monsieur Héron de Villefosse, combien je suis heureux à la pensée de le revoir. | Dites bien, je vous prie, à mon excellent ami et ex-Président, Monsieur Héron de Villefosse, combien je suis heureux à la pensée de le revoir. | ||
− | Ne m'en veuillez pas, | + | Ne m'en veuillez pas,Mon Cher Président, de cette lettre, car vous savez que je suis vieux, et que mon caractère très net, et très franc ne peut changer - à mon âge, prenez la donc bonne part, et, croyez moi toujours votre très respectueusement dévoué, en N. S. |
C. de la Croix | C. de la Croix |