Comparer les versions : Lettre de Quicherat à De La Croix du 19 janvier 1882, page 2 (#64)
Correspondance avec Jules-Étienne Quicherat (1879-1882)
Statut : Approuvé
Révision :
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− | malaise qui a fini par me faire garder la chambre avant-hier. Ne vous étonnez donc pas que je n'aie pas répondu jusqu'ici à votre lettre de la Saint Sylvestre. J'ai jugé qu'il n'y avait pas de péril à différer, parce qu'elle ne contenait rien qui exigeât la riposte immédiate. Et en effet, même le post-scriptum où vous me demandiez s'il fallait entretenir de vos fouilles le ministre que vous deviez voir, ce post-scriptum amenait si naturellement l'affirmative que ma réponse ne pouvait pas faire pour vous l'objet d'un doute. | + | malaise qui a fini par me faire garder la chambre avant-hier. Ne vous étonnez donc pas que je n'aie pas répondu jusqu'ici à votre lettre de la Saint Sylvestre. J'ai jugé qu'il n'y avait pas de péril à différer, parce qu'elle ne contenait rien qui exigeât la riposte immédiate. Et en effet, même le post-scriptum où vous me demandiez s'il fallait entretenir de vos fouilles le ministre que vous deviez voir, ce post-scriptum amenait si naturellement l'affirmative que ma réponse ne pouvait pas faire pour vous l'objet d'un doute. Je vous avais signalé à M. Proust comme un fouilleur hors ligne, et j'étais plus que sûr qu'il n'aurait pas de déplaisir à contempler votre barbe. Les choses, à ce que je vois, se sont passées comme je le prévoyais, et qui plus est vous avez obtenu des promesses pour l'avenir. C'est là |