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fille comme prix des soins d'un fameux médecin, <u>vend</u> sa
 
fille : par conséquent il n'est plus chrétien. (p. 110) en effet on
 
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parle de son mal vénérien sans reserve. - mais jamais
 
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ni femme ni fille d'Ethiopie n'a couché avec plusieurs
 
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hommes uniquement pour avoir des enfans. - ils admettent
 
hommes uniquement pour avoir des enfans. - ils admettent
qu'un bouffon d'Oubi - [éthiopien?] dans la tente d'Oubi.
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qu'un bouffon d'Oubi [sténo] dans la tente d'Oubi.
facilité / (p. 111) le fait d'un homme qui ne dit rien quand
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raison de craindre l'autre. Dans un cas pareil le mari
 
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136 / a toujours le <u></u>droit<u></u> de tuer son rival adultère, car
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personne ensuite ne peut réclamer le prix de son sang.
 
personne ensuite ne peut réclamer le prix de son sang.
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offre ses faveurs à un homme en présence de sa mère.
 
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(p. 115) d'après tout ce que j'ai vu en Abyssinie, l'esprit
 
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n'est pas naïf quand on a du devergondage. dans les
 
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actes : c'est la même chose qu'en Europe. (p. 117) Roy
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Marye est le seul qui ait jamais donné à une
 
Marye est le seul qui ait jamais donné à une
 
maîtresse une province ou un village à gouverner.
 
maîtresse une province ou un village à gouverner.
filles / [<s>arménien</s>] : veut dire cinq coudées de toile. c'est-à [Adwa?]
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publiques / le prix d'une nuit chez une fille. à Gondaron donne
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134 / un [sil?] ou même un seul [meche?] de bière. du reste ces
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filles abondent à Gonbar & sont plus rares dans le  
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<s>ግርባብ፡</s> veut dire cinq coudées de toile. c'est-à Adwa
Tigray. en [Ancharua?] une prostituée s'appelle
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le prix d'une nuit chez une fille. à Gondⱥr on donne
galamata. ce mot est une grave offense pour une
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femme comme il faut : a tel point qu'on amènerait
 
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devant le chef du pays un Abyssin qui se permettrait
 
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une pareille expression.
 
une pareille expression.

Version actuelle datée du 15 novembre 2021 à 13:55

V.II.

portions égales de part & d'autre même lorsque c'est une vierge qui se marie.


133[modifier]

(p. 107) Dedj. Gocho communie avec sa femme Oubi n'a qu'une femme legitime et l'on ne dit jamais avoir plusieurs [micht?]. les m. m. ont raison en disant cela.


134[modifier]

(p. 108) W. Kyros me dit qu'à Gondar il y a peu de maris qui communient avec leurs femmes, mais que dans la bⱥge mödör il y en a beaucoup.


135 moeurs[modifier]

(p. 109) mes abyssins disent qu'un homme qui offre sa fille comme prix des soins d'un fameux médecin, vend sa fille : par conséquent il n'est plus chrétien. (p. 110) en effet on parle de son mal vénérien sans reserve. - mais jamais ni femme ni fille d'Ethiopie n'a couché avec plusieurs hommes uniquement pour avoir des enfans. - ils admettent qu'un bouffon d'Oubi [sténo] dans la tente d'Oubi.


facilité prétendue des moeurs 136[modifier]

(p. 111) le fait d'un homme qui ne dit rien quand il trouve un amant couché avec sa femme n'est pas sans

exemple : mais le plus souvent cela arrive lorsque le mari a

raison de craindre l'autre. Dans un cas pareil le mari a toujours le droit de tuer son rival adultère, car personne ensuite ne peut réclamer le prix de son sang.

(p. 114) ils disent qu'ils ne savent pas si jamais petite fille offre ses faveurs à un homme en présence de sa mère. (p. 115) d'après tout ce que j'ai vu en Abyssinie, l'esprit n'est pas naïf quand on a du devergondage. dans les actes : c'est la même chose qu'en Europe. (p. 117) Ras Marye est le seul qui ait jamais donné à une maîtresse une province ou un village à gouverner.

filles publiques 137[modifier]

ግርባብ፡ veut dire cinq coudées de toile. c'est-à Adwa le prix d'une nuit chez une fille. à Gondⱥr on donne un sel ou même un seul [meche?] de bière. du reste ces filles abondent à Gondⱥr & sont plus rares dans le Tigray. en Amharña une prostituée s'appelle galⱥmota. ce mot est une grave offense pour une femme comme il faut : a tel point qu'on amènerait devant le chef du pays un Abyssin qui se permettrait une pareille expression.