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− | les bifaces sont ici melés aux pièces de silex à retouches. Mais ici | + | les bifaces sont ici melés aux pièces de silex à retouches. Mais ici aussi, pas de tranchets (sauf peut-être une pièce de basalte), pas de pièces polies. Peu de ressemblance par ailleurs entre ce gisement et celui du Cap Manuel (pas de pièces à base tronquée). Le biface décrit p 12 est peut-être de cette époque également, et rattaché au même gisement, bien qu'il ait été trouvé à 600m au sud de là. |
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− | Furon donne dans son "Manuel de Préhistoire | + | Furon donne dans son "Manuel de Préhistoire générale", p 224, la définition suivante du matériel toumbien (du lac Toumba, au Congo belge) : "C'est un matériel qui comporte des haches polies, des pics, des pointes de sagaie, des pointes de flèches en feuille de laurier et divers autres types de faciès archaique." |
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Version actuelle datée du 16 août 2022 à 12:24
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Le gisement de la Grande Mamelle est plus spécifiquement toumbien : les bifaces sont ici melés aux pièces de silex à retouches. Mais ici aussi, pas de tranchets (sauf peut-être une pièce de basalte), pas de pièces polies. Peu de ressemblance par ailleurs entre ce gisement et celui du Cap Manuel (pas de pièces à base tronquée). Le biface décrit p 12 est peut-être de cette époque également, et rattaché au même gisement, bien qu'il ait été trouvé à 600m au sud de là.
Furon donne dans son "Manuel de Préhistoire générale", p 224, la définition suivante du matériel toumbien (du lac Toumba, au Congo belge) : "C'est un matériel qui comporte des haches polies, des pics, des pointes de sagaie, des pointes de flèches en feuille de laurier et divers autres types de faciès archaique."
Par ailleurs, peu de ressemblance entre les pièces du Cap Manuel et de Mamelles et le toumbien de l'Ouganda décrit par O'Brien.
D) Néolithique moyen C'est l’époque de beaucoup la plus répandue et la plus connue du Cap Vert. C'est elle que signalait Waterlot dès 1905, que Hubert étudiait en 1922 (op. cit.) et que Laforgue et Mauny décrivaient en 1938. C'est une industrie qui se cantonne presque toujours dans les terrains sableux bordant les marigots.
Contrairement à l'opinion que j’émettais en 1938, c'est essentiellement une industrie d'agriculteurs et de pécheurs, de sédentaires, et non de guerriers - chasseurs, qui par essence sont des nomades, campant un jour ici, un jour là. Des guerriers - chasseurs ne se seraient pas encombrés de poteries, de meules, polissoirs, que l'on retrouve partout mélangée à l'industrie néolithique, en quantités très abondantes. Des agriculteurs s’installèrent forcément près des lieux de culture, qui ont dû toujours être, comme aujourd'hui, les niayes bordant les marigots.
Ce néolithique de tradition capsienne, dans cette région du Sénégal, est contemporain du néolithique à pierres polies, également contrairement à ce que je disais en 1938. Les mêmes gisements fournissent des demi-lunes, des grattoirs et autres pièces de tradition capsienne, et les haches polies, polissoirs, molettes, disques, etc... de basalte. L'outillage de basalte se fait seulement plus rare lorsqu'on s’éloigne des