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le prosélyte de la mission catholique. on convient d'ailleurs qu'Abouchakör est plein  
 
le prosélyte de la mission catholique. on convient d'ailleurs qu'Abouchakör est plein  
de fautes et que le maitre en l'enseignant (yaqannal) changeait les chiffres.
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de fautes et que le maitre en l'enseignant (yaqⱥnnal) changeait les chiffres.
  
  
 
La vie de ste Walatti prouve que jadis on commentait le livre de hawi compilation  
 
La vie de ste Walatti prouve que jadis on commentait le livre de hawi compilation  
indigeste qui a été excommuniée par Abouna yosab.
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indigeste qui a été excommuniée par Abounⱥ yosab.
  
  
====  matshafa bahri b ====
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Le matshafa bahri qui existe à Dimah est un volume écrit selon l'apparence de  
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Le mⱥtshafⱥ bahri qui existe à Dimah est un volume écrit selon l'apparence de  
 
l'écriture, sous le grand Yasou et a 168 feuillets, 2 colonnes, 23 lignes et 15 lettres à la ligne. On ne  
 
l'écriture, sous le grand Yasou et a 168 feuillets, 2 colonnes, 23 lignes et 15 lettres à la ligne. On ne  
 
connait pas l'auteur de ce livre qui existait dit-on à Daga mais qu'on n'a pu y trouver en  
 
connait pas l'auteur de ce livre qui existait dit-on à Daga mais qu'on n'a pu y trouver en  
Avril 1845. L'ouvrage qu'on a attribué à Abba Giorgis est appele matshafa sägawe a la  
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Avril 1845. L'ouvrage qu'on a attribué à Abba Giorgis est appele mⱥtshafa sägawe à la  
fin bien qu'au commencement il se dise matshafa bahri. Il est divisé en 15 anqats : 1. sölous  
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fin bien qu'au commencement il se dise mⱥtshafⱥ bahri. Il est divisé en 15 anqⱥts : 1. sölous  
qödous - 2. lödat döngolawi - 3. circoncision et unité - 4. bapteme - 5. Tentation du diable - 6. sur  
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qödous - 2. lödⱥt döngolawi - 3. circoncision et unité - 4. baptême - 5. tentation du diable - 6. sur  
 
sa vie - 7. passion - 8. crucifixion - 9. sur le sang et l'eau qui sortirent de son corps - 10. descente aux  
 
sa vie - 7. passion - 8. crucifixion - 9. sur le sang et l'eau qui sortirent de son corps - 10. descente aux  
 
enfers - 11. résurrection - 12. ascension - 13. deuxième venue - 14. envoi du st. Esprit - 15. sur la trinité.
 
enfers - 11. résurrection - 12. ascension - 13. deuxième venue - 14. envoi du st. Esprit - 15. sur la trinité.
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quand on jurait <u>in verba magistri</u> sans examen ni critique, comme on le fait aujourd'hui  
 
quand on jurait <u>in verba magistri</u> sans examen ni critique, comme on le fait aujourd'hui  
 
en Abyssinie. La critique refroidit le sentiment d'affection et laisse place à peine à celui
 
en Abyssinie. La critique refroidit le sentiment d'affection et laisse place à peine à celui
de l'estime. Qui est ce qui <u>aime</u> son professeur en France ou en Angleterre excepte
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de l'estime. Qui est-ce qui <u>aime</u> son professeur en France ou en Angleterre excepté
 
dans les basses classes ou les leçons s'adressent au cœur plutôt qu'à l'intelligence ? Un  
 
dans les basses classes ou les leçons s'adressent au cœur plutôt qu'à l'intelligence ? Un  
 
jeune homme de l'Agame se fit catholique uniquement parce que son professeur  
 
jeune homme de l'Agame se fit catholique uniquement parce que son professeur  
gab. mikael s'était fait catholique et l'on peut affirmer qu'en Abyssinie chaque fois que
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gⱥb. mikael s'était fait catholique et l'on peut affirmer qu'en Abyssinie chaque fois que
 
l'on convertira un professeur on convertira du même coup tous ses élèves surtout ceux
 
l'on convertira un professeur on convertira du même coup tous ses élèves surtout ceux
 
en <u>tourgoum</u> ou haut enseignement.
 
en <u>tourgoum</u> ou haut enseignement.
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N'ayant pas lu le manuscrit d'Almeida je ne puis affirmer que les jésuites ne  
 
N'ayant pas lu le manuscrit d'Almeida je ne puis affirmer que les jésuites ne  
parlent pas de l'enseignement en Ethiopie mais le silence de Ludolf tend à la faire  
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parlent pas de l'enseignement en Ethiopie mais le silence de Ludolf tend à le faire  
 
présumer et son Gorgorios quoique instruit ne savait certainement pas l'ancien testament
 
présumer et son Gorgorios quoique instruit ne savait certainement pas l'ancien testament
 
sans quoi il aurait fourni une foule de mots que Ludolf a ignoré parce que les volumes
 
sans quoi il aurait fourni une foule de mots que Ludolf a ignoré parce que les volumes
qui les contenaient n'étaient pas alors arrivés en Europe. Comme le tarika nogast
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qui les contenaient n'étaient pas alors arrivés en Europe. Comme le tarikⱥ nⱥgⱥst
commence à peine avant Zar-a Yaöqob on peut présumer que commencement de  
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commence à peine avant Zⱥr-a Yaöqob on peut présumer que commencement de  
 
ces annales est dû à ce Franc qui disputa publiquement sur la religion et sans doute  
 
ces annales est dû à ce Franc qui disputa publiquement sur la religion et sans doute  
en Amharña ou Gööz. De même d on peut présumer que l'explication littérale et mystique  
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en Amharña ou Gööz. De même on peut présumer que l'explication littérale et mystique  
 
des saintes Ecritures est due aux Jesuites car cet enseignement s'est toujours fait en  
 
des saintes Ecritures est due aux Jesuites car cet enseignement s'est toujours fait en  
dehors de l'autorité des Aboum et il n'a d'existence authentique qu'après la mort de  
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dehors de l'autorité des Aboun et il n'a d'existence authentique qu'après la mort de  
 
Grañ. Il est d'ailleurs notoire en Abyssinie et probable en Europe que maitre  
 
Grañ. Il est d'ailleurs notoire en Abyssinie et probable en Europe que maitre  
 
Pierre (pierre paez) enseignait les saintes écritures et qu'il dût ses succès comme  
 
Pierre (pierre paez) enseignait les saintes écritures et qu'il dût ses succès comme  
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interessant d'entendre la tradition des Abyssins sur la succession de mamhöran :
 
interessant d'entendre la tradition des Abyssins sur la succession de mamhöran :
  
1.sartsa petros
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1.sⱥrtsⱥ ꝑetros
  
2. Zökre (zikre)
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2. Zökrē (zĭkre)
  
3. ayto za iasous
+
3. ayto zⱥ iⱥsous
  
4. ayto tsaya kröstos
+
4. ayto tsⱥya kröstos
  
5. malaka tsahay abeselom
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5. mⱥlakⱥ tsⱥhay abeselom
  
6. alaqa elyab
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6. alⱥqa elyab
  
7. ayto adarahan
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7. ayto adⱥrahⱥn
  
8. ya tamañou
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8. ya tⱥmⱥñou
  
  
  
Lors des guerres de Gran le nommé sartsa petros natif d'annabse
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Lors des guerres de Gran le nommé sⱥrtsⱥ ꝑetros natif d'ⱥnnⱥbse
 
alla étudier à Alexandrie auprès des Cophthes et devint très savant  
 
alla étudier à Alexandrie auprès des Cophthes et devint très savant  
 
dans l'explication des saintes écritures. Il retourna chez lui et vécut  
 
dans l'explication des saintes écritures. Il retourna chez lui et vécut  
dans l'obscurité jusqu'à ce que Galawdios envoyât demander un  
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dans l'obscurité jusqu'à ce que Gⱥlawdios envoyât demander un  
 
professeur au patriarche d'Alexandrie. Ce dernier répondit qu'il y  
 
professeur au patriarche d'Alexandrie. Ce dernier répondit qu'il y  
 
en avait un en Abyssinie et envoya une personne qui connaissait  
 
en avait un en Abyssinie et envoya une personne qui connaissait  
sartsa petros car on ne savait pas son nom en Egypte. Le Roi
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sⱥrtsⱥ ꝑetros car on ne savait pas son nom en Egypte. Le Roi
ordonna à tous les pretres de l'Abyssinie de s'assembler et de defiler  
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ordonna à tous les prêtres de l'Abyssinie de s'assembler et de defiler  
 
devant son trone tandis que le messager du patriarche les examinait  
 
devant son trone tandis que le messager du patriarche les examinait  
un à un, jusqu'à ce qu'il reconnait sartsa petros qui repondait aux questions  
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un à un, jusqu'à ce qu'il reconnut sⱥrtsⱥ ꝑetros qui repondit aux questions  
 
du Roi : "je suis resté dans l'obscurité sans enseigner parce que votre Royaume n'est pas  
 
du Roi : "je suis resté dans l'obscurité sans enseigner parce que votre Royaume n'est pas  
encore affermi. sur l'invitation de Galawdios il alla s'établir à amba maryam en  
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encore affermi. sur l'invitation de Gⱥlawdios il alla s'établir à amba maryam en  
Bagemödr et y enseigna jusqu'à sa mort. pawli fut son principal pour le  
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Bagemödr et y enseigna jusqu'à sa mort. ꝑawli fut son principal élève pour le  
nouveau testament et Zökre pour l'ancien qui exige d'ailleurs une connaissance complette  
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nouveau testament et Zökrē pour l'ancien qui exige d'ailleurs une connaissance complette  
du nouveau. Par <u>maqañanat</u> il enseignait les maccabées, les Chroniques et surtout Ezekiel  
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du nouveau. Par <u>maqⱥñⱥnⱥt</u> il enseignait les maccabées, les Chroniques et surtout Ezekiel  
 
à un petit nombre d'élus d'où la connaissance des maccabées est rare et celle d'Ezekiel  
 
à un petit nombre d'élus d'où la connaissance des maccabées est rare et celle d'Ezekiel  
 
nulle en Abyssinie. La succession des <u>mamhöran</u> est donnée ci-contre d'après  
 
nulle en Abyssinie. La succession des <u>mamhöran</u> est donnée ci-contre d'après  
l'Alaqa yatamañou elève d'ato adarahan que j'ai vu en 1843 peu de mois avant  
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l'Alⱥqa yⱥtⱥmañou élève d'ato adⱥrahⱥn que j'ai vu en 1843 peu de mois avant  
sa mort. Il était alors agé de 99 ans environ. A Gondar l'enseignement se divisa probt.  
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sa mort. Il était alors agé de 99 ans environ. A Gondⱥr l'enseignement se divisa probt.  
plus tard, en lay tömhört et tat tömhört chaque doctrine ou leçon étant celle du  
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plus tard, en lay tömhört et tať tömhört chaque doctrine ou leçon étant celle du  
professeur de dabra bröhan ou de celui de Kayla meda. Tout cet enseignement étant  
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professeur de dⱥbrⱥ bröhan ou de celui de Kayla meda. Tout cet enseignement étant  
 
traditionnel et oral il est impossible qu'il ne s'y introduisit pas des divergences et  
 
traditionnel et oral il est impossible qu'il ne s'y introduisit pas des divergences et  
auj. celui du Gojam est assez différent de celui de Gondar où l'on ignore d'ailleurs Tobie,  
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auj. celui du Gojam est assez différent de celui de Gondⱥr où l'on ignore d'ailleurs Tobie,  
 
Judith, Esther et les maccabées. Il y a d'ailleurs la plus complette confusion dans les textes  
 
Judith, Esther et les maccabées. Il y a d'ailleurs la plus complette confusion dans les textes  
et un Fatha nagast chez le prêtre qinou à ste Galawdios (Bagemödr) est completement  
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et un Fⱥthⱥ nⱥgⱥst chez le prêtre Qinou à st. Gⱥlawdios (Bⱥgemödr) est completement  
différent des fatha nagast qu'on professe aujourd'hui. cependant on me répond toujours
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différent des fⱥthⱥ nⱥgⱥst qu'on professe aujourd'hui. cependant on me répond toujours
imperturablement que la leçon ou le livre qu'on ne connait pas est fautif. Je voulus prouver  
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imperturbablement que la leçon ou le livre qu'on ne connait pas est fautif. Je voulus prouver  
à l'Alaqa yatamañou que le fatha nagast avais été retouché en Ethiopie parce  
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à l'Alⱥqa yⱥtⱥmⱥñou que le fⱥthⱥ nⱥgⱥst avais été retouché en Ethiopie parce  
qu'il parle de l'Aboum de ce pays tandis qu'il convenait que l'Abyssinie n'était pas  
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qu'il parle de l'Aboun de ce pays tandis qu'il convenait que l'Abyssinie n'était pas  
 
encore convertie lors du concile de Nicée. Il me repondit avec la plus grande foi du monde :  
 
encore convertie lors du concile de Nicée. Il me repondit avec la plus grande foi du monde :  
 
les 300 de Nicée étaient des saints. Le st. Esprit leur revela la conversion future de l'Abyssinie  
 
les 300 de Nicée étaient des saints. Le st. Esprit leur revela la conversion future de l'Abyssinie  
 
et ils firent les dispositions législatives d'avance. Cette explication faite en termes très précis  
 
et ils firent les dispositions législatives d'avance. Cette explication faite en termes très précis  
n'empêcha pas que quelques jours plus tars le même yatamañou me dit en expliquant le fatha
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n'empêcha pas que quelques jours plus tard le même yⱥtⱥmⱥñou me dit en expliquant le fⱥthⱥ
nagast que tous les passages intitulés sörwats ሥርዋፅ étaient des additions faites par le traducteur  
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nⱥgⱥst que tous les passages intitulés sörwats ሥርዋፅ étaient des additions faites par le traducteur  
 
Abraham qasis (prêtre).
 
Abraham qasis (prêtre).
  
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On ne fait du bon parchemin qu'à Gondar. Celui d'Axum est si rude que les écrivains de  
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On ne fait du bon parchemin qu'à Gondⱥr. Celui d'Axum est si rude que les écrivains de  
Gondar n'y écrivent qu'à peine. à Gondar les parchemins étaient établis à madham a'lam
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Gondⱥr n'y écrivent qu'à peine. à Gondⱥr les parchemins étaient établis à mⱥdhani a'lⱥm
 
mais auj. il n'y en reste qu'un seul. Axum aussi n'a qu'un seul parcheminier la plupart des
 
mais auj. il n'y en reste qu'un seul. Axum aussi n'a qu'un seul parcheminier la plupart des
qualla aux environs de Gondar étant ou revoltés ou depeuplés on s'y procure difficilement  
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qualla aux environs de Gondⱥr étant ou revoltés ou depeuplés on s'y procure difficilement  
 
les peaux de chèvre nécessaires au parchemin, et cette disette de peaux est le plus grand obstacle  
 
les peaux de chèvre nécessaires au parchemin, et cette disette de peaux est le plus grand obstacle  
à la copie des livres quand le thaler est à 33 ou 36 sels on achete une peau 2 sels et la  
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à la copie des livres quand le thaler est à 33 ou 36 sels on achète une peau 2 sels et la  
main d'oeuvre exige un sel de plus auj. on achète les peaux à Darita qui s'approvisionne  
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main d’œuvre exige un sel de plus auj. on achète les peaux à Dⱥrita qui s'approvisionne  
du qualla de Bagemödr et surtout de celui du Balasa. On livre le parchemin roulé
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du quⱥlla de Bⱥgemödr et surtout de celui du Bⱥlⱥsa. On livre le parchemin roulé
pour être coupé au gré du copiste qui emploie les bouts à écrire des billets. une feuille ne fournit
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pour être coupé au gré du copiste qui emploie les bouts à écrire des billets. une feuille ne fournit
que 4 pages (y compris les verso) du plus grand format aussi n'emploie-t-on aujourd'hui que  
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que 4 pages (y compris les verso) du plus grand format aussi n'emploie-t-on aujourd'hui que  
les petits formats et meme là où le papier Arabe abonde comme à Baso beaucoup de  
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les petits formats et même là où le papier Arabe abonde comme à Baso beaucoup de  
 
livres chrétiens sont écrits sur ce papier. on coupe une feuille modèle au grè du bailleur
 
livres chrétiens sont écrits sur ce papier. on coupe une feuille modèle au grè du bailleur

Version actuelle datée du 7 juin 2022 à 14:07

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Littérature Ethiopienne[modifier]

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mⱥtshafⱥ hawi a[modifier]

le prosélyte de la mission catholique. on convient d'ailleurs qu'Abouchakör est plein de fautes et que le maitre en l'enseignant (yaqⱥnnal) changeait les chiffres.


La vie de ste Walatti prouve que jadis on commentait le livre de hawi compilation indigeste qui a été excommuniée par Abounⱥ yosab.


mⱥtshafⱥ bahri b[modifier]

Le mⱥtshafⱥ bahri qui existe à Dimah est un volume écrit selon l'apparence de l'écriture, sous le grand Yasou et a 168 feuillets, 2 colonnes, 23 lignes et 15 lettres à la ligne. On ne connait pas l'auteur de ce livre qui existait dit-on à Daga mais qu'on n'a pu y trouver en Avril 1845. L'ouvrage qu'on a attribué à Abba Giorgis est appele mⱥtshafa sägawe à la fin bien qu'au commencement il se dise mⱥtshafⱥ bahri. Il est divisé en 15 anqⱥts : 1. sölous qödous - 2. lödⱥt döngolawi - 3. circoncision et unité - 4. baptême - 5. tentation du diable - 6. sur sa vie - 7. passion - 8. crucifixion - 9. sur le sang et l'eau qui sortirent de son corps - 10. descente aux enfers - 11. résurrection - 12. ascension - 13. deuxième venue - 14. envoi du st. Esprit - 15. sur la trinité.


étudians abyssins c[modifier]

Le sentiment d'un étudiant Abyssin est plus que du respect, c'est de l'affection. on en trouve des restes en Allemagne et il doit en avoir existé beaucoup jadis dans toute l'Europe quand on jurait in verba magistri sans examen ni critique, comme on le fait aujourd'hui en Abyssinie. La critique refroidit le sentiment d'affection et laisse place à peine à celui de l'estime. Qui est-ce qui aime son professeur en France ou en Angleterre excepté dans les basses classes ou les leçons s'adressent au cœur plutôt qu'à l'intelligence ? Un jeune homme de l'Agame se fit catholique uniquement parce que son professeur gⱥb. mikael s'était fait catholique et l'on peut affirmer qu'en Abyssinie chaque fois que l'on convertira un professeur on convertira du même coup tous ses élèves surtout ceux en tourgoum ou haut enseignement.

Enseignement traditionnel[modifier]

N'ayant pas lu le manuscrit d'Almeida je ne puis affirmer que les jésuites ne parlent pas de l'enseignement en Ethiopie mais le silence de Ludolf tend à le faire présumer et son Gorgorios quoique instruit ne savait certainement pas l'ancien testament sans quoi il aurait fourni une foule de mots que Ludolf a ignoré parce que les volumes qui les contenaient n'étaient pas alors arrivés en Europe. Comme le tarikⱥ nⱥgⱥst commence à peine avant Zⱥr-a Yaöqob on peut présumer que commencement de ces annales est dû à ce Franc qui disputa publiquement sur la religion et sans doute en Amharña ou Gööz. De même on peut présumer que l'explication littérale et mystique des saintes Ecritures est due aux Jesuites car cet enseignement s'est toujours fait en dehors de l'autorité des Aboun et il n'a d'existence authentique qu'après la mort de Grañ. Il est d'ailleurs notoire en Abyssinie et probable en Europe que maitre Pierre (pierre paez) enseignait les saintes écritures et qu'il dût ses succès comme missionnaire à sa connaissance de la langue sacrée. Quoiqu'il en soit il est interessant d'entendre la tradition des Abyssins sur la succession de mamhöran :

1.sⱥrtsⱥ ꝑetros

2. Zökrē (zĭkre)

3. ayto zⱥ iⱥsous

4. ayto tsⱥya kröstos

5. mⱥlakⱥ tsⱥhay abeselom

6. alⱥqa elyab

7. ayto adⱥrahⱥn

8. ya tⱥmⱥñou


Lors des guerres de Gran le nommé sⱥrtsⱥ ꝑetros natif d'ⱥnnⱥbse alla étudier à Alexandrie auprès des Cophthes et devint très savant dans l'explication des saintes écritures. Il retourna chez lui et vécut dans l'obscurité jusqu'à ce que Gⱥlawdios envoyât demander un professeur au patriarche d'Alexandrie. Ce dernier répondit qu'il y en avait un en Abyssinie et envoya une personne qui connaissait sⱥrtsⱥ ꝑetros car on ne savait pas son nom en Egypte. Le Roi ordonna à tous les prêtres de l'Abyssinie de s'assembler et de defiler devant son trone tandis que le messager du patriarche les examinait un à un, jusqu'à ce qu'il reconnut sⱥrtsⱥ ꝑetros qui repondit aux questions du Roi : "je suis resté dans l'obscurité sans enseigner parce que votre Royaume n'est pas encore affermi. sur l'invitation de Gⱥlawdios il alla s'établir à amba maryam en Bagemödr et y enseigna jusqu'à sa mort. ꝑawli fut son principal élève pour le nouveau testament et Zökrē pour l'ancien qui exige d'ailleurs une connaissance complette du nouveau. Par maqⱥñⱥnⱥt il enseignait les maccabées, les Chroniques et surtout Ezekiel à un petit nombre d'élus d'où la connaissance des maccabées est rare et celle d'Ezekiel nulle en Abyssinie. La succession des mamhöran est donnée ci-contre d'après l'Alⱥqa yⱥtⱥmañou élève d'ato adⱥrahⱥn que j'ai vu en 1843 peu de mois avant sa mort. Il était alors agé de 99 ans environ. A Gondⱥr l'enseignement se divisa probt. plus tard, en lay tömhört et tať tömhört chaque doctrine ou leçon étant celle du professeur de dⱥbrⱥ bröhan ou de celui de Kayla meda. Tout cet enseignement étant traditionnel et oral il est impossible qu'il ne s'y introduisit pas des divergences et auj. celui du Gojam est assez différent de celui de Gondⱥr où l'on ignore d'ailleurs Tobie, Judith, Esther et les maccabées. Il y a d'ailleurs la plus complette confusion dans les textes et un Fⱥthⱥ nⱥgⱥst chez le prêtre Qinou à st. Gⱥlawdios (Bⱥgemödr) est completement différent des fⱥthⱥ nⱥgⱥst qu'on professe aujourd'hui. cependant on me répond toujours imperturbablement que la leçon ou le livre qu'on ne connait pas est fautif. Je voulus prouver à l'Alⱥqa yⱥtⱥmⱥñou que le fⱥthⱥ nⱥgⱥst avais été retouché en Ethiopie parce qu'il parle de l'Aboun de ce pays tandis qu'il convenait que l'Abyssinie n'était pas encore convertie lors du concile de Nicée. Il me repondit avec la plus grande foi du monde : les 300 de Nicée étaient des saints. Le st. Esprit leur revela la conversion future de l'Abyssinie et ils firent les dispositions législatives d'avance. Cette explication faite en termes très précis n'empêcha pas que quelques jours plus tard le même yⱥtⱥmⱥñou me dit en expliquant le fⱥthⱥ nⱥgⱥst que tous les passages intitulés sörwats ሥርዋፅ étaient des additions faites par le traducteur Abraham qasis (prêtre).


copie de livres. e[modifier]

On ne fait du bon parchemin qu'à Gondⱥr. Celui d'Axum est si rude que les écrivains de Gondⱥr n'y écrivent qu'à peine. à Gondⱥr les parchemins étaient établis à mⱥdhani a'lⱥm mais auj. il n'y en reste qu'un seul. Axum aussi n'a qu'un seul parcheminier la plupart des qualla aux environs de Gondⱥr étant ou revoltés ou depeuplés on s'y procure difficilement les peaux de chèvre nécessaires au parchemin, et cette disette de peaux est le plus grand obstacle à la copie des livres quand le thaler est à 33 ou 36 sels on achète une peau 2 sels et la main d’œuvre exige un sel de plus auj. on achète les peaux à Dⱥrita qui s'approvisionne du quⱥlla de Bⱥgemödr et surtout de celui du Bⱥlⱥsa. On livre le parchemin roulé pour être coupé au gré du copiste qui emploie les bouts à écrire des billets. une feuille ne fournit que 4 pages (y compris les verso) du plus grand format aussi n'emploie-t-on aujourd'hui que les petits formats et même là où le papier Arabe abonde comme à Baso beaucoup de livres chrétiens sont écrits sur ce papier. on coupe une feuille modèle au grè du bailleur