Différences entre les versions de « 4:50:4416 »

De Transcrire-Wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
156
 
156
était fille d'une Kerouartz. Elle
+
 
 +
était fille d'une <u>Kerouartz</u>. Elle
 
fut très malheureuse avec son mari (tel
 
fut très malheureuse avec son mari (tel
 
était le destin de toute femme d'un Comorre)
 
était le destin de toute femme d'un Comorre)
Ligne 8 : Ligne 9 :
 
C'est après la mort de ce Comorre que la
 
C'est après la mort de ce Comorre que la
 
terre fut vendue aux Desjars. - Les fermiers,
 
terre fut vendue aux Desjars. - Les fermiers,
les Stéphan, eurent aussi un peu de
+
les <u>Stéphan</u>, eurent aussi un peu de
de la férocité des Comorre : un deux rendit sa
+
de la férocité des Comorre : un d'eux rendit sa
 
femme très malheureuse et se tua : un de ses
 
femme très malheureuse et se tua : un de ses
 
fils se pendit. Le fils, qui tient aujourd'hui
 
fils se pendit. Le fils, qui tient aujourd'hui
Ligne 17 : Ligne 18 :
 
s'enfuit, comment Comorre la poursuivit,
 
s'enfuit, comment Comorre la poursuivit,
 
comment il poursuivi ensuite son fils et
 
comment il poursuivi ensuite son fils et
comment il le découvrit au bourg ( de Tréglamus)
+
comment il le découvrit au bourg (de Tréglamus)
 
où on l'avait caché parmi les
 
où on l'avait caché parmi les
 
autres enfants de l'école. Ils jouaient à la
 
autres enfants de l'école. Ils jouaient à la
Ligne 30 : Ligne 31 :
 
compagnons sabotiers, - un " Grunn " à
 
compagnons sabotiers, - un " Grunn " à
 
cheveux rouges - s'était engagé comme
 
cheveux rouges - s'était engagé comme
goler eost chez le fermier, pendant la
+
<u>goler eost</u> chez le fermier, pendant la
 
durée de la moisson.
 
durée de la moisson.

Version actuelle datée du 26 septembre 2022 à 16:34

156

était fille d'une Kerouartz. Elle fut très malheureuse avec son mari (tel était le destin de toute femme d'un Comorre) et, pour se venger lui légua une pendule qui lui rappelât toutes les heures de misère qu'il lui avait fait subir - C'est après la mort de ce Comorre que la terre fut vendue aux Desjars. - Les fermiers, les Stéphan, eurent aussi un peu de de la férocité des Comorre : un d'eux rendit sa femme très malheureuse et se tua : un de ses fils se pendit. Le fils, qui tient aujourd'hui la ferme, me dit " les craques " que l'on raconte à propos du puits, les 6 femmes que Comorre y jeta, comment la septième s'enfuit, comment Comorre la poursuivit, comment il poursuivi ensuite son fils et comment il le découvrit au bourg (de Tréglamus) où on l'avait caché parmi les autres enfants de l'école. Ils jouaient à la toupie sur la place ; les enfants crièrent : " A toi, Comorric ! a toi ! " Comorre sut ainsi quel était Comorric ; il lui trancha la tête, mais l'enfant la remit aussitôt à sa place. - Lui, Stépan est très sceptique au sujet de toutes ces histoires. Sa femme, ds la ferme, jeune, assez jolie, mais d'une crasse vraiment extraordinaire. Un des compagnons sabotiers, - un " Grunn " à cheveux rouges - s'était engagé comme goler eost chez le fermier, pendant la durée de la moisson.