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31 août 1879
  
 
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L'intérêt que vous avez pris à la découverte de l'Hypogée
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L'intérêt que vous avez pris à la découverte de l'Hypogée-Martyrium de Poitiers, lorsque j'eus la satisfaction de vous en communiquer les principaux détails pendant les Réunions dernières des Sociétés-savantes à la Sorbonne, m'engage à revenir à vous.
-Martyrium de Poitiers, lorsque j'eu la satisfaction de vous en  
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Ce monument a été examiné depuis quelques mois par de nombreux et sérieux archéologues, entre autres par Messieurs : Palustre, De Laurière, Bulliot, De Cessac, etc. ; ils l'ont jugé unique de son époque dans les Gaules et de la plus  
communiquer les principaux détails pendant les Réunions dernières  
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grande importance tant par ses nombreuses inscriptions que par son originale ornementation. Monsieur Formigé, lui-même, architecte des monuments historiques de la Vienne et attaché aux Beaux-Arts, après examen sur place, m'a parlé de l'utilité qu'il y aurait pour l'Etat de posséder ces substructions, et m'a questionné sur les conditions que je ferais pour sa cession.  
des Sociétés-savantes à la Sorbonne, m'engage à revenir  
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Ces messieurs m'ont également prié avec instances de vous reparler de cette affaire ; je le ferai donc, si vous le permettez, en toute simplicité.
à vous.
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Je vous dirai d'abord, Monsieur, que je suis disposé à abandonner ce monument à l'Etat sans en vouloir faire une question d'argent ; je ne lui demanderai :
 
 
Ce monument a été examiné depuis quelques mois par de  
 
nombreux et sérieux archéologues, entre autres par Messieurs :  
 
Palustre, De Laurière, Bulliot, De Cessac, etc. ; ils l'ont  
 
jugé unique de son époque dans les Gaules et de la plus  
 
grande importance tant par ses nombreuses inscriptions  
 
que par son originale ornementation. Monsieur Formigé,  
 
lui-même, architecte des monuments historiques de la Vienne et  
 
attaché aux Beaux-Arts,  
 
après éxamen sur place, m'a parlé de l'utilité qu'il y aurait pour  
 
l'Etat de posséder ces substructions, et m'a questionné sur les  
 
conditions que je ferais pour sa cession.  
 
 
 
Ces messieurs m'ont également prié avec instances de vous  
 
reparler de cette affaire ; je le ferai donc, si vous le permettez,  
 
en toute simplicité.
 
 
 
Je vous dirai d'abord, Monsieur, que je suis disposé  
 
à abandonner ce monument à l'Etat sans en vouloir  
 
faire une question d'argent ; je ne lui demanderai :
 

Version du 8 janvier 2020 à 13:19

Monsieur Jules Quicherat, Membre de l'Institut Rue de Tournon. 31 août 1879

Monsieur,

L'intérêt que vous avez pris à la découverte de l'Hypogée-Martyrium de Poitiers, lorsque j'eus la satisfaction de vous en communiquer les principaux détails pendant les Réunions dernières des Sociétés-savantes à la Sorbonne, m'engage à revenir à vous. Ce monument a été examiné depuis quelques mois par de nombreux et sérieux archéologues, entre autres par Messieurs : Palustre, De Laurière, Bulliot, De Cessac, etc. ; ils l'ont jugé unique de son époque dans les Gaules et de la plus grande importance tant par ses nombreuses inscriptions que par son originale ornementation. Monsieur Formigé, lui-même, architecte des monuments historiques de la Vienne et attaché aux Beaux-Arts, après examen sur place, m'a parlé de l'utilité qu'il y aurait pour l'Etat de posséder ces substructions, et m'a questionné sur les conditions que je ferais pour sa cession. Ces messieurs m'ont également prié avec instances de vous reparler de cette affaire ; je le ferai donc, si vous le permettez, en toute simplicité. Je vous dirai d'abord, Monsieur, que je suis disposé à abandonner ce monument à l'Etat sans en vouloir faire une question d'argent ; je ne lui demanderai :