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Version actuelle datée du 14 janvier 2022 à 14:00
Dîner Quijano, historien 18 diner M.[Bonnefo?] Ambassadeur, vu Ambr. Bolivie M. Georgy 109 Ortiz de [Cer?illos]San Felipe.
19 Départ coletivo 4 1/2h à travers déserts de la côte. vers midi Trujillo. M. Guillermo Ganoza (bquier, pt. pastronato? arg.) son secrétaire Gonzalo Bracamonte Vidal (Independencia 441 Trujillo) parti Démocrate chrétien
T. = vieille ville espagnole bien conservée. Ses grandes maisons coloniales à simple rez-de-chaussée en général, avec grandes portes décorées, parfois motifs pittoresques (lions-chiens ! nymphes...) ou Renaissance, ou néo-classiques... mais briques ou même adobes, semble-t-il : aussi le Palacio Arzobispal (sur place), la casa de los Orbegoso (vieille famille qui a donné un Mariscal de l'Indépendance) et d'autres ont été refaites en solide, perdant leurs irrégularités anciennes.
Quelques maisons à un étage ont souvent des balcons fermés de jalousies anciennes, comme à Lima. D'autres sont du XIXe s. Deux couvents, El Carmen et Santa Clara, ont de très beaux retables d'or, surtout le 1er qui en a de latéraux.
Les vieilles familles ne sont pas très prospères - celles qui sons restées sur place, beaucoup étant à Lima - car leur habitude est de louer à des tiers leurs haciendas, faute sans doute de préparation, de compétence et aussi de capitaux pour les administrer et mettre en valeur. Ce sont, bien entendu, les "arrendatarios" qui font l'essentiel des bénéfices. Ceux-ci et les administrateurs sont assez souvent étrangers ou fils d'étrangers [par exemple un vieux monsieur Roeder, fils d'un allemand