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C'était avant un énorme village. Il s'étendait de la tour de guêt : [lbozj intziöh] qui surplombe le village à l'est - au moulin de Si Ali.
s'étendait de la tour de guêt : [lbozg inlziöh]  
 
qui surplombe le village à l'est - au  
 
moulin de Si Ali.
 
 
 
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d'un bout à l'autre du village en
 
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Il était si grand qu'une femme pouvait filer un fuseau dans son aller retour d'un bout à l'autre du village en bavardant quelque peu avec une femme ou l'autre.
creusent les aires à battre il trouvent des
 
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Un jour une maladie venue par le vent
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Ceci est vérifié par les vieux car lorsqu'ils creusent les aires à battre il trouvent des traces de foyer, des murs, de la poterie.
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Un jour une maladie venue par le vent le typhus ([lubā] prétendent les uns, apportée par une armée de djinouns prétendent les autres, anéantie le village en 3 heures : de midi à 3 heures.
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Les djinouns l'été suivent les oueds c'est donc mauvais de construire ls villages en bordure. Les [fans ?] se cassent tout seul et on entends des coups qui ressemblent aux coups de canon.
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Les grenouilles s'arrêtent de chanter quand les djinouns passent.
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Quelques temps après, le bey de Tunis - qui passait une fois par an par cette vallée jusqu'à Biskra pour lever les impôts campa
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jusqu'à Biskra pour lever les impôts - campa
 

Version du 18 juillet 2022 à 09:45

Amentane 17 déc. 1936


Histoire

[amödan]


C'était avant un énorme village. Il s'étendait de la tour de guêt : [lbozj intziöh] qui surplombe le village à l'est - au moulin de Si Ali.

Il était si grand qu'une femme pouvait filer un fuseau dans son aller retour d'un bout à l'autre du village en bavardant quelque peu avec une femme ou l'autre.

Ceci est vérifié par les vieux car lorsqu'ils creusent les aires à battre il trouvent des traces de foyer, des murs, de la poterie.

Un jour une maladie venue par le vent le typhus ([lubā] prétendent les uns, apportée par une armée de djinouns prétendent les autres, anéantie le village en 3 heures : de midi à 3 heures. Les djinouns l'été suivent les oueds c'est donc mauvais de construire ls villages en bordure. Les [fans ?] se cassent tout seul et on entends des coups qui ressemblent aux coups de canon. Les grenouilles s'arrêtent de chanter quand les djinouns passent.

Quelques survivants trouvèrent refuge dans les grottes environnantes. C'était l'été.

Quelques temps après, le bey de Tunis - qui passait une fois par an par cette vallée jusqu'à Biskra pour lever les impôts campa