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Journal sabak'a 15 décembre 1843
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de l'adresse pour verser peu à peu. nous nous retirames dans une hutte à part et vidames 2 ou 3 jarres
en chantant ya amonmata et d'autres rodomontades oromo. nos valets mangeaient nos restes
au clair de la lune ayant des feuilles de koŤo pour nappe et la terre pour buffet. Pour nous la reine
nous avait gratifiés d'un beau cierge en cire sale coulée dans un kröhaha et qui brulait fort bien: mais
abba boulgou ne cessait de cracher sur mon pot de lait et je conserverai toute ma vie un bien
triste souvenir de ce sale repas de noces.
no 2 d
Le matin du [?] 4 déc.re j'allai donner à ma sœur une étoffe à caftan acheté au Caire, neuve et qui avait été admirée beaucoup par ab. bagibo : mais c'était dans l'obscurité de la hutte dans le reduit E et je n'eus pas le moindre idée des traits de ma sœur du Kafa. Comme je n'avais pas d'anneau pour elle je détachai sept anneaux de ma chaine d'or pesant ensemble 265 grammes ou 0.g378 par anneau et les remis à Khasim pour les faire fondre. Khasim en garda un et l'orfevre en vola un autre de sorte que l'anneau grossier et non contenu à section d'hexagone fesait une assez sotte figure : mais le Roi l'avait vu et j'avais tenu à cela pour lui montrer que je n'étais pas nomme a être pris par un cadeau. Peu après nous rendimes la fiancée à sa famille selon l'usage de Kafa ou prob.t des Kafe möndjo.
La construction de la hutte Södama est dans le fond celle du usage au Limmou. les lignes pointées indiquent
le pourtour du toit qui est plus avancé du coté de la porte P. en A était un reduit où je louchais car les mize
doivent garder la fiancée. R, R étaient deux rideaux temporaires. f est un foyer exhaussé de 2 décimètres ce
que je n'avais pas vu chez les Limmou car je n'y ai jamais pénètre dans l'intérieur d'une maison. Le toit
est conique et a souvent au dessus une pièce de p bois horizontal comme pour inviter les oiseaux à s'y
[croquis du toit d'une hutte sur trois lignes] assoir. on me dit à cet égard que les Södama ne tuent jamais les vautours, égorgent pour
eux parfois et les regardent (le Roi du moins) comme K'ollo ou Dieux inférieurs. C'était la superit.
de l'ibis d'Egypte et des oies sacrées de Rome.
[colonne sur la partie gauche de la page]
♄7 16 décembre 0.0 Sabak'a 1.7 ruisseau [?]. forȇt 0.6 2.e ruisseau 0.1 col de toumama 0.1 ruiss. à mi colline 0.5 ruisseau à pont 0.2 id 0.2 id 0.4 mais. abba boulgou 0.9 ruisseau à pont 0.4 halte [?] colline 0.8 marché de Sakatou 0.6 göbe 0.1 mⱥyⱥra de Ťalla
[ligne ondulée]
6.6 ⦿ 17 décembre 0.0 Ťalla 0.3 ruisseau très-sinueux 2.3 aetou de djören 0.6 halte sur la hauteur 1.6 (1.3 [?]) Köftan
ruisseau
0.9 ruisseau s'en va à gauche 0.9 ruisseau 0.3 ruisseau 0.7 K'ella [ligne de total] 7.2 total
Lorsque nous rendimes la fiamée les Gallas dansèrent pour la dernière fois. Ce n'est ni la danse mesurée des A'far ni la course effrina des dounfata Tögray ni la grace
puesque imémobile des Amara. Les Lunmou se mettaient en rend et santaient sur place en criant ho ebo (h0 lance) ou codamaba dnce dernier étant chanté quand on a pris des vaches à l'ennemi. souvent ds se raneaient sur une seule ligne et couraient en se baissant comme pour une emburcade pus s'arrêtaient en ploie. un lamd rouge sortait des rangs et levait son bouclier en l'air ce que toute la ligne fesait en même tems. puis le chef de file poussait un long cri semblafle
à l'irriminna Basque. on repondait en choeur par un ke-e yaw des plus
sauvages baissaitt en même tous les boucliers à la fas et les frappant contre les lances comme les sermains d'autrefois, et quand ceutdjeunes gens iriaient à la fois ils formaient un assez joli effet. passai la journée du 5 décembre à observer et à calculir. J'ay 7°1 3' et le lendemain
se pour latitude cette dern. obs. étant la meilleure mais je ne puis pas m'expliquer cette dizférence d'une minute. comme à l'ordinaire mes distance sont encore à caleuter el qui est assers désagriable
Le 6 au moment où je voulais prendre des hauteurs corrempondantes c.a.d. à près de 3. ne nous appela chez le Roi. Comme à l'ordinaire nous onze montames à mule primes ne
ances et nous rendimes près du masara oà nous attendimes long-tems selon l'usage assis sur
les outres de toges que portaient nos valets. enfin on nous appela et Dien nerce ce n'etait
66 pas pour la seance mublique en plein doleil. nous donnames ns dences avant de
1.β franchir la porte du masara et allames nous asseoir par terre avec une centaine de ruisseau ruisseau den va à Jauche courtisans ou valets Royaux qui assis à l'ombre d'un aubre seculaire changlaient de θ 0.3 ruisseau (lace à mesure que le Soleil les atteignait s'asseoir par terre! quel supplice pour les gros 0h9 ruisseau o. k'ella bonnets de Limmoa: Pour moi je n'y prenais pas tant garve car le Gojam m'avait apprès à secouer même ce bon préjugé de l'Europe qu'un homme qui se rispete ne doit pas de mêler à la poussière. Le masara de sa mareste södama' était bien diffèrent des construction 7.2 total si proprés d'öparisa et surtout de Djömma où une haie haute et presque impénétrable au coulean te larges bandes de gazon sans une pierre ni une seule ordure. Lenceinte du masara mêmet ivoir de Bonga est formée de köhaha fendus et mal assembles mais 2et rendue impenétrable par les jeune ckolekwal et autres peautes qui croissent partout sur un sol toujours baigné des vapeurs törride. un muiserable apsentes lors de la porte servait à abriter le garblir., puis une double dela zon enceinte de 2 m. de larg distance est reliée à la 1ère par des barrières trans versalis ce qui est apez a décemb. 1o ot. l'intérieur du masara est selon le même système que les masara Gallas faits selon 0.0. afatta 1.0 ruisseau toute appasence selon le modèle Södama, c.a.d. il a de vastes enceintes separées par de 0.2 id θ hautes haies mortes faites avec soin et contenant des huttes rondes completement isolées 0.3 cies et sans portes. mos le masara de Bonga est plein de fumier sèeché sous les feux de plu 0.7 cid d'un été, du bois mort mal deguisé par une herbe rare et non entrètenue. Encin 00u8 mot il est sale comme un village du Gojam. mais comme en Abyssinie ce laisser. 1.1 garoukke total peu -aller à aussi, son exeuse car il y a dans la Saleté une physionomie, une histoire devante d'evènemens passes, un reflet de mnoeurs et d'usages qui partent en disent au long au voyagens et lui impriment un puessant souvenir. près du majestuieux arbre où nous sallailes nos djöfara sur la poussière était un arbre de gofa (hibisens esculentées) dont la taille élancée montrait bien qu'il était eci dans sa patrie. un patit nand de courtisans d'approcha de nous et me questionna sur les navères sujet presque fabuleux pour les habitans de l'intérieur de l'Afrique. le naga ras kalil au nomma une foule de districts dans Kafa mais je n'avais pas de plume et ne pus rien écrire. Abba morque las d'attendre, s'étendit pars terre et se mit à ronfler. En fin on onfreres et je aestai seul avec mom interprété. une souche non arrachée était axpett. Bai. ma tite fm tardai pas à faire comme Abba morke. près de viid. Le lendomain nous nos rendimis an masara avec la même cevenione mais S. p. était dans une petite hutte en grand apparat et l'on nous vangea contre l'enceinte à gauche en entrant et Selon l'usage nous attendimes de bout. Je pestans deja avec tous les notres contre l'inegorable soleil de Bonga quand on nous invita à nous assevir par terre sous l'auvent d'une hutte ou maison de senceinte du masara. nous nous y assimes par terre sur un peu de paille et après une autre attente abba morée vent dire à notre chef de file de quoi il s'agissait. on se leva et l'on defila devant sa majeste södama, chacun se donnant de grands coups de poitrine quand il étais arrivé à hauteur. Je ne soulais pas être distingue de mes honorables confrères et m'avancai seul, me donnai solennellement un grand cours de poing sur ma clavicule et resuis ma nlace dans le rang. J'appris ensuite qui S.M. avait daigne faire un cadeau à chacun de nous. les esclaves vitus de filasse et les toiles grossières de kafa venculent en foule. J'attendais mon tour avec lapt. grande anxéété cer jusqu'alors on avait fait cas de moi et je savais que tout le monde pensait que d'allais rester derrière. on me passe car abba kope mize comme moi et boute abba magal avaient cacun reçu son esclave. Comme les oiseaux les interprétés et entremetteurs ont toujours soin de bien rembourrer leur propre ne aussi Kasim abba magal avait un jolé esclave Gödama et abba morqué avait 4jeunes filles ce qui vaut à Saka 80 hindi ou 40$ au moins. Enfin on m'aapporta un esclave Gimera de 20 à 25 ans et n'ayant aucune valeur sur le marché. on tenta de suppléer à a défaut capital en me disant : nous voas avons serv le dernier mais uu n'est qu'un commencement, nous pré. tendons vous combler de faveurs quand nous aurons mieux fait votre connaissence. J'oubliais de vire qui le 6 au soir presqu'iffrayé d'avoir donni tout seul sur la poissière de S.1 de kala je pris à part abba folle, abba nolle, abba böllo bayand abba magalat q.q. autres pous Légire abba enorfée avait avance la nopts a feur aire que contre les ordres exprès d'abba bagevo, son plmgis. de la fiancie 29 2'et mon entrevu il