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note personnelle particulière dans le grand concert français, ou bien les nécessités de la civilisation, qui, n'en doutez pas, le premier des biens, exigeront-elles le sacrifice de plus en plus complet des petites variétés locales à l'unité et peut-être à l'uniformité française ? C'est ce qu'il appartient à l'avenir seul de nous apprendre, quels que puissent être, d'ailleurs, nos préférences et nos vœux.
Mais quoi qu'il advienne et dans quelque sens que cette question soit tranchée par les faits, il n'en restera pas moins que ce pays de Ploujean aura été à l'aube de la restauration provinciale, si elle est appelée à se produire. Si au contraire la Bretagne doit perdre tout ce qui fait son caractère, et, aux yeux d la plupart d'entre nous, son charme, il restera encore que ce sera l'honneur de Ploujean d'avoir fait briller d'un éclat plus vif la flamme de son déclin. Ainsi, dans un cas ou dans l'autre la place de ce modeste canton est assurée dans l'histoire.
Et à qui le devra-t-il ? A qui le devrons nous ? Mon cher Cloarec, je ne me suis levé que pour vous rendre publiquement ce qui vous est dû. Vous avez été en partie le promoteur, vous avez été entièrement l'organisateur, vous restez