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La chapelle, ou comme veut notre vieille, l'église de Guénézan, est en contre-haut de la route, à droite, dans la descente. Sur le fronton de la porte ouest, on lit Y:STEPHNOV 1511 (OU 1544). Et cependant ce portail est renaissance. Le porche ici est au nord, tout contre le clocher ; à ce porche, à droite, c'est-à-dire à l'ouest, faisant partie de la maçonnerie est attenant un profond ossuaire à deux arcades avec petit bénitier sculpté, selon l'usage, en profondeur dans le mur. A gauche du porche, est en haut un haut enfeu.

A l'intérieur un bas côté nord. Contre le premier pilier avant le chœur un beau saint de bois, dans un cadre sculpté, un évêque, une de ses mains, la gauche, tenant la crosse qui a disparu, la droite levée vers le ciel. Au pied de la balustrade du chœur, des tombes avec écussons. Dans le chœur contre le montant gauche, St. Yves et derrière lui une curieuse représentation minuscule du même saint faite, me dit-on, par un sculpteur de pierre, du nom de Le Naour, et qui a dû être apportée ici en ex-voto, ce Le Naour, fabriquant pour les enfants ce genre d'images. Le saint est représenté donnant la main à un pauvre à genoux : un oiseau becquette sa joue, et d'autres pigeons picorent à ses pieds.

Sainte Geneviève est à droite de l'autel, à gauche pour le spectateur. On l'a coiffée d'une espèce de bonnet de dentelles en forme de couronne. Dans sa main droite, elle tient un bouquet de fausses fleurs blanches. De l'autre côté, sainte Marguerite lui fait pendant, les mains jointes.

Il y a à droite un transept où, à côté gauche de l'autel est suspendu un tableau représentant la bonne mort. Un ange est au chevet du moribond, et trois prêtres derrière le lit lui administrent l'extrême onction. En