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limiter ou se rapprocher de la vieille entr'aide de l'ayni.
Cependant, l'expérience de Cornell U. à Vicos a réussi, montrant qu'il est possible d'organiser un système de travail collectif ([cf. ci-dessous]
= Nous nous dirigeons vers Arani, gros village de commerçants et d'agriculteurs (60% ayant moins de 1 hectare) qui craignent les "piojaleros", en général maîtres des eaux d'irrigation. On traverse une zone peuplée de "piqueros", d'aspect relativement aisé. Bcp d'édifices d'adobes, rappelant l'Afrique du nord, avec toit incliné en terre, petites coupoles, et curieux édifices étroits à un étage, à petites fenêtres (insécurité ?). Tous parlent quechua.
Non loin : hacienda de Collpa. 115 hectares de bonnes terres. Les "piojalerso" travaillaient 6 jours par semaine en 1936 pour le propriétaire (sans salaire) contre un "piojal" de 2-3 arrobadas (< 1 hectare) et le droit d'élever quelques animaux, ordinairement 6-7 moutons, 2- 4 vaches. Le propriétaire avançait les semences, prêtait outils etc. Le propriétaire avait mécanisé son exploitation par la suite, réduisant le travail demandé aux colonos.
Quand la réforme agraire, 20 hectares furent attribués au propriétaire (à cause de sa modernisation) mais celui-ci ne put les occuper en fait, et les abandonna. 4 hectares furent attribués à l'école, le reste fut travaillé collectivement pendant 3 ans, puis réparti ensuite...