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comme en France pendant la Révolution on était si content que les armées grandissent tellement - jusqu'au moment où on sentait leur griffe au cou. Et c'est d'un comique triste qu'Hervé, [illisible] du militarisme galonné, marche des deux pieds dans ce nouveau militarisme civil ! Il arrive quelquefois qu'une chose qu'on combat férocement, on l'aime en même temps sous une autre forme. Mais ceci à côté. Je voulais donc dire ces deux choses, en somme, que l'appropriation par les syndicats est la négation du socialisme - et que pour réorganiser la production et la consommation, il faut avant tout avoir [égard ?] aux proportions. Cela demande la pleine liberté, la liberté telle qu'en science, d'essai et [d'expériment?] - cela veut dire que ce n'est possible qu'en anarchie et qu'il s'agit généraliser cette liberté que l'art la science, la pensée se sont déjà conquise, et d'opérer selon elle sur le champ politique et social. On trouvera avec le temps les proportions que chaque entreprise demande si on s'y applique consciemment, avec l'esprit du chercheur. Quand ce sera plus ou moins trouvé et de multiples exemples auront montré que c'est viable et pratique (production, coopérative etc. sur une base aussi communiste qu'il conviendra, que l'expérience montrera - alors, si alors les ouvriers, les syndicats par quelques grands coups de main éliminent les patrons etc. et dissolvent, après une courte lutte, leurs organismes factices et se joignent à ces organismes libres -