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Des plusieurs propriétés particulières non habitées. Celles-ci est-elle même séparée de la seconde par un chemin romain qui bien qu'appelé sur le plan cadastral Chemin de Montbernage conserves néanmoins encore dans la tradition le nombre de chemin des Martyrs. C'est sur cette dernière partie que se trouve le lieu-dit : Chiron-Martyr [1] et Champs-des-Martyrs, conservé par la tradition orale et écrite [2] et que j'ai mentionné sur la planche I.

Chapitre III Marche suivie dans les fouilles [3] Assuré, comme nous l'avons dit plus haut, que la troisième partie de la nécropole païenne, bordée sur d'un côtés par les Chemins-des-Martyrs et de l'autres par la voie romaine, recélât des sépultures nombreuses, nous commençâmes [par] fouiller avec méthode. Dix terrassiers, sous l'habile direction de notre dévoué chef de chantier Auguste Gatellier, furent employés à ce et ouvrirent les tranchées parallèlement à la voie romaine en remontant de AB ver GD, ne laissant pas un seul pouce de terrain sans le remuer jusqu'au solide. La terre végétale [n'avait?]généralement que 30 ou 40 centimètre d'épaisseur, et le dessous étant le calcaire friable, il était facile de constater s'il avait été remué ou non puisque toutes les sépultures comptaient pas moins de 60 centimètres en contrebas du sol actuel. Après avoir fouillé de cette façon les 2,640 mètres carrés compris entre A,B,G et D, nous arrivâmes, à partir de la ligne GD sur un terrain qui se trouvait, jusqu'en [1832?], couvert par un immense amas de pierre de toutes natures et qui n'avait alors pas moins de [7?]mètres de hauteurs dans la partie la plus élevée. Fort heureusement qu'à


[1]-"Chiron, s.m. gros tas de pierres amoncelées qui se trouvent dans les champs. Il y a près de Chef Boutoune, le champs de Chirons qui doit son nom à la présence de quinze à vingt énormes amas de pierres, ces chirons ayant été détruits et les pierres enlevées, il s'est trouvé que ces prétendus étaient des tombelles qui recouvraient des squelettes et n'étaient autres que des sépultures Gauloises. Le [terrier?] qui existe encore en partie, a été ouvert en novembre [1899?] et nous concevrons divers fragments de poterie, ect, qui ont été trouvés avec quartes squelettes". [Glossaire Poitevin, par Breanchet-Filleau, 1864] [2]- Noir aux pièces justificatives un titre de cette propriété où elle est appelée Chiron-Martyr