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certain alors d'avoir rencontré quelque chose d'intéressant, je fis continuer la fouille par couches de 30 centimètres d'épaisseur en partant du centre pour rayonner vers les parois connues. Nous déblayâmes de cette façon, avec le plus grands soin, ne laissant pas même une seule pelletée de matériaux de construction sans examiner ce qu'elle contenait, toute cette cavité artificielle, jusqu'à son fond, travail qui nous découvrit les restes d'un hypogée dans l'état que nous allons décrire.
Chapitre IV
Description des substructions de l'hypogée après leurs déblaiement [1]
Ces substructions entièrement déblayées offraient l'aspect d'une chambre basse ou en sous-sol, divisée en deux parties pour un changement de niveau que détermine une grande marche (J) sculptée, marquetée et inscrite ayant [29?]centimètres e hauteur ou j'y descendait par un escalier encore fort apparent dont il ne reste plus que 8 marches et un palier parmi lesquels on compte la marche palière (4) avec inscription appartenant à la porte, les marches sculptées (Q.P.N), et une petite colonnette o faisant face à un pilastres o'. Cet escalier s'écarte de l'axe du monument et s'incline légèrement mais sensiblement sur la gauche du spectateur. La plus grande profondeur de cette chambre, compter du sol extérieur à l'aire, est de 2m80c et sa largeur moyenne de [2m95?]centimètres. Les deux côtés latéraux sont d'inégales longueurs ; celui de droite 4m80, celui de gauche 4m89 ; cette chambrée affecte donc la forme d'un quadrilatère à côtés pour parallèles et à angles inégaux. Des quarte murs intérieurs, on n'en voyait plus que trois : celui du fond (Est) conservait encore la moitié de son enduit peint ainsi qu'une ouverture ou prise de jour fenestella[2] tout une partie de l'allège (A) [3] était en place ;
[1] - Il faut avoir sous les yeux les planches II et III. [2] - "Fenestella confessionis. C'est une ouverture ou petite fenêtre pratiquée au-dessus de la confession, c'est à dire de la cellules souterraine ou reposent les corps des martyrs et des saints en général." Dictionnaire des antiquités Chrétiennes, par Martigny [1877?] [3] - "Allège, s.f. partie de mur comprise entre l'appui d'une fenêtre et le sol. Pour rester dans le sens propre du mot allège, on ne devait appeler ainsi que celles qui ont moins d'épaisseur que le mur, ce qui a lieu toutes les fois que l'embrasure descends jusqu'au sol". (Dictionnaire raisonné d'architecture par Ernest Bose)