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CHAPITRE V Quelques mots sur les sépultures qui entouraient l'hypogée [1] Les sépultures des [?] ; toutes comme, comme on le verra, avaient été violées, sans doute à partir du moment où les terrains qui les contenaient furent mis en culture, c'est à dire vers 1832, époque de l'enlèvement des pierres qui les couvraient ; elles consistaient principalement en sarcophages de pierres dans le rocher ; quelques-unes aussi étaient sans sarcophages et semblaient avoir été faites dans des cercueils en bois. Un seul de ces sarcophages, en pierre (n°37) concevrait son couvercle de même nature, mais il paraissait avoir été levé à en juger du moins par le désordre dans lequel les ossements de deux personnes étaient placés. Tous les autres portaient également les traces d'investigations, quoique les squelettes fussent demeurés en places dans la plupart d'entre eux et qu'ils fussent eux-mêmes comblés par de la terre. On comprend du reste l'absence des couvercles, car le soc de la charrue ne pouvait passer sans être gêné là où ils se trouvaient, ils devaient être en effet presque à fleur de terre puisque les sarcophages avaient avec leurs couvertures environ 0,90 centimètres de hauteur, et que les fossés qui les contenaient n'avaient pas plus de 60 ou 70 centimètre de profondeur. Il est probable aussi que la rencontre de ses sépultures excita d'abord la curiosité, puis la cupidité de leurs inventeurs et que non contents de fouiller celles qu'ils rencontraient forfaitement, ils s'assurèrent si il y en avait d'autres et que reconnaissant leurs existences, ils les examinèrent toutes. Comme on peut le voir sur le plan, la forme des sarcophages étaient généralement celle d'un trapèze de différentes dimensions (n°s 26,27,28,29,31,32,33,36,37,38,42,47,49 et 50, un seul cependant était rectangulaire (n°46).
[1] Il faut avoir sous les yeux la planche XIII