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figure humaine (Pl. XI) avec queue destinée, croyons nous, à entrer dans un mur ne peut trouver place que comme modillon posé sur une corniche. Il reste cependant presque intactes la bordure de la grand marche J (Pl. VII) dont l'arrêtes était enlevée et remplacée par un quart de rond aux extrémités duquel se trouvait un petit filet en creux. Comme on le voit, il ne subsiste aucune des moulures que possédait ce monument lors de sa première construction , et nous ne pouvons à grand regret en donner les profils et les comparer à d'autres, ce qui est certainement été d'un très haut intérêt. VI - Décoration sculptée. Le genre de nos sculptures et les catégories aux quelles alles appartiennent ayant été indiqués à l'article Sculpture (P.23), il ne nous reste à parler que des formes de leurs dessins qui ses rendent décoratives et en constituent le style. Après en avoir donné l'analyse nous examinerons, si elles ont quelques analogues et dans quelle part les symbolisme a pu y entrer. 1er- Chambranles de la porte. Les chambranles de la porte que l'on aperçoit en descendant l'escalier (Pl. VI) sont décorés par un encadrement formé des petites bandes plates dans le panneau des quelles se trouvent : sur celui de droite un entrelacs à mailles rondes dont les parties vives sont remplies par des fleurons et par quatre petits sujets. Le rinceau est développé sans gout et d'une façon tellement irrégulière qu'on se demande si le sculpteur a pris la peine de tracer son dessin avant de l'exécuter. Il n'en est pas de même des médaillons que contiennent les vingt-et-une mailles ; ils sont sculptés avec plus de soin et offrent une intéressante notoriété qui dénote de l'imagination chez l'inventeur [1] L'une représente un petit fleuron à six feuilles ; sur quelques autres sont des dessins à formes géométriques différentes entre elles ; plusieurs reproduisent des feuilles qui se [?]en [gironnant ?] des bordures ou des centres ; et sur les suivants se trouvent : 1° un objet fort difficile à déterminer, mais qui peut être représente un escabeau, une table ou un petit coffret recouverts par quelque chose ressemblant à un linge plié (8è médaillon) ; 2ème tête humaine (9ème médaillon) ; 3ème Deux têtes d'animaux si mal dessinées qu'on se demande auxquels elles appartiennent (10è et 11è médaillons). Le tout ne manque pas d'originalité et par là même d'intérêt. Ces rosaces ont une grande analogie avec celles qui sont représentées sur la châsse de [St Munuenole?] dont les dessins héliogravés se voient à la page...... ; elles remplissent sur les deux objets les espaces vides d'entrelacs formés d'après une même idées, et plusieurs de leurs dessins sont presque identiques.


[1] - Il est nécessaire pour suivre cette énumération, d'avoir sous les yeux la planche tournée sens dessus dessous, parce que le sculpteur à exécuté son œuvre dans le sens opposé à celui sur lequel elle est placée, c'est à dire la tête en bas. - Cette observation fait reconnaitre que la sculpture a été faite avant d'être mise en place.