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de remplir son office. Nous n'avons, il est vrai, trouvé ni les uns ni les autres, pas plus dans les remblais qu'en place et cela s'explique : puisque, d'une part, dans l'effondrement qui produisit la ruine du monument, la charpente et sa en couvrant le sol ont pu attirer la convoitise des maraudeurs qui existaient certainement alors comme de nos jours ; d'autre part, il est manifeste qu'après cette ruine l'escalier, la porte et un petit coin à droite de l'avant sanctuaire ont été déblayés et occupés passagèrement par quelques personnes nomades, comme il [apport?] par les traces de feu qui s'y voyaient ; il est alors plus que probable que la porte et ses ferrures ont été enlevées et utilisées. Quoi qu'il en soit de l'absence de ces objets, nous pouvons, grâce au soin que nous avons apporté à l'analyse de ce monument, formuler quelques intéressantes observations. Ainsi, la porte avait certainement deux ferrures qui lui permettaient de se tenir ouverte ou fermée et dont les pointes fixés remplissaient les deux trous percés de part en part dans le jambage en pierre de gauche (Pl. VII). Etaient-elles pentures ou paumelles [1]? nous ne le savons ; mais il n'y a trace sur la partie du jambage engagée dans le mur, ni d'écrou ni de clavette [2], ce qui donneraient à penser que les gons auraient été scellées au plomb, au mortier ou avec des calles de cuivre. On remarque également dans le jambage de droites, des trous destinés à recevoir deux pênes (8), des serrure et l'extrémité d'un verrou [4] ; il est cependant à remarquer que ces ferrures de fermetures n'étaient pas de même époque puisque l'une d'elle coupait une inscription ; mais, il semblerait, d'une part que toutes deux auraient servi simultanément après la restauration, si l'on en juge par l'usure énorme que le pêne de la plus ancienne sur le jambage en pierre qui le recevait ; et de l'autre, que si on a placé la seconde c'était afin de rendre le crochetage plus difficile et d'éviter ainsi une nouvelle profanation, à l'intérieur de l'édifice, semblable à celle qui avait eu lieu après la construction, comme nous aurons l'occasion de le faire plus loin. Nous remarquons aussi que les trous pratiqués dans ces deux jambages en pierre ne gardaient aucune trace visible, ce qui ferait croire que les ferrures étaient en bronze. Chapitre X Figures symboliques. I - Serpents. - L'une des petites marches (Pl. VII) qui représente des serpents on des anguilles entrelacés, a certainement attiré déjà l'attention de nos lecteurs, et nous le comprenons, puisque c'est probablement les premiers exemple de ce genre d'allégorie qui ait été signalé. Nous-mêmes, après de nombreuses recherches, ne lui avons trouvé aucun analogues, et ce nous est une raison d'essayer de jeter un peu de lumières sur ce suet indéterminé.


[1].[2].[3].[4].- Noir la signification de ces mots techniques dans le dictionnaire d'Architecture de Bosc.