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75 [(in P RIMIS ( ( ( ( (nom propre )?] Il reste sur le petit moellon, entre HIG et les trois jambages qui précèdent [EK?], la place pour uneou plusieurs lettres. Que pouvait-il y avoir là d'écrit ? Que faire de ces trois jambages ? Nous n'osons nous lancer, ici, dans aucune restitution, quoique le [E?] placé vers la fin de l'inscription donnat à perser que ces deux lettres auraient pu appartenir au mot Mellebandis et que, dans ce cas, le sens de la phrase entière aurait pu être celui-ci : "voici, les restes des Saints Arnauns, Laupitres, Naprigatus, Hélarius, Martinius, ... que Mallebandis a placés ici". Nous préférons laisser à notre illustre maître, Mr le Commandeur de Rossi le soin de restituer cette phrase et celle qui la suit, avec l'habilité surprenante dont il nous a donné des si nombreuses et de si intéressantes preuves. Malgré les [vrais?] difficultés d'interprétation que présente cette inscription, nous y trouvons cependant matière à quelques observations importantes. Ansi : parli les noms propre, il en est qui semblent barbares, ce sont ceux de [NARITVUS?] et de VARIGAVS ; les autres paraissent bien latins et se trouvent parmi les noms des Gaules. De pluis, au nombre de ces derniers se trouve un AGNANVS que l'on pourrait prendre pour Saint Agna ou Aignan. Evêque d'Orléans qui mourut en 493, mais le nom latin de cet évêque est Arriamus et non Aenamus ; il en est aussi un autre celui de MARTINIVS qu'il ne faut pas confondre avec Martinus ; quant à l'E [dans HELARIVS?] il a certainement été mis à dessin, puisque dans une inscription du même monument, celle de l'arcosolium, nous lisons [HIKARIUS?] ; ctte différence d'E et d'I doit être volontaire, puisque Hilaire joint à Sorthème fait partie de l'arcosolium qui à trait à ces deux Saints, tandis que Hélaire est englobé dans une autre série de Saints que mentionne la boite ou sarcophage d'un autre arcosolium que le précédent. C'est donc à tort, croyons-nous, que l'on considère généralement le nom propre Hélaries comme étant le même que celui d'Hélarius.