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Poitiers le 11 septembre 1903
Cher Monsieur Beaunard
Merci de votre lettre ; je suis heureux que mon petit souvenir dernier vous ait été agréable. Aussitôt remis de mes fatigues, c'est-à-dire le 31 dernier, j'ai écris à Mr et à Mme Laporte pour leur exprimer le regret que j'avais eu de ne pouvoir me rendre à leur aimable invitation ; je leur disais aussi que je vous avais donné une direction sage pour les travaux en cours d'exécution, et je leur ajoutais que si quelques points de ma direction ne leur convenait pas d'être assez bon de m'en prévenir afin que je puisse me rendre avec eux sur les fouilles et de leur expliquer les raisons de la direction donnée au chantier. Attendant toujours une réponse qui ne vient pas, je me trouve dans l'impossibilité de faire les déplacements que je projette depuis quelques jours. Tirez-moi donc d'embarras en me disant confidentiellement, par retour du courrier, si Mr et Mme Laporte sont venus aux fouilles et dans le cas où ils les auraient visitées les observations qu'ils auraient pu émettre sur la dernière direction que je vous ai donnée. Croyez moi toujours, Cher Mr Beaunard de vous et des vôtres et le tout dévoué en n. s. C. de la C. sj PS. Comptez sur mon entière discrétion